Members comments:

 =  Symphonie poétique
Nicole Pottier
[15.Apr.04 21:34]
La symphonie de ta poésie, l'écho de tes mots...
Je contemple ces mots, et je les ramasse pour te lire à nouveau.

 =  merci
lucia sotirova
[15.Apr.04 22:12]
C'est très beau d'être le sel dans la vie d'un homme!
Poème - comme toujours - vécu.
Merci à toi et à ma source d'inspiration!

+ Sublime
Bernard Fournier
[17.Apr.04 19:24]
Ton poème est tout simplement sublime. Bernard

 =  tes doigts étoilés...
lucia sotirova
[17.Apr.04 21:02]
O, Bernard, tu es tout simplement généreux!
Et pour te dire merci:
"Ivre de toutes les sagesses
elle boit l'amer
dans le piège douloureux de l'inaccessible
puise dans sa nuit
des mains assoiffées de vertiges
déployée sur le soupir d'une aube frénétique
s'abandone dans un regard
ailleurs
autrement"
Huguette Bertrand

+ A lire et relire absolument !
Bernard Fournier
[22.Aug.04 03:21]
J'ai relu, pour la xème fois, ce poéme que je te trouve magnifique.J'ai voulu en extraire certains passages, je ne puis. Il est INTEGRALEMENT superbe.

 =  réponse à Bernard
lucia sotirova
[26.Aug.04 16:04]

On me crucifie et je dois être la croix et les clous.
On me tient la coupe et
On me trompe et je dois être le mensonge.
On m'incendie et je dois être l'enfer.
Je dois flatter et remercier chaque instant du temps.
Mon aliment est toute chose.
Le poids précis de l'univers,l'humiliation,la joie.
Je dois justifier ce qui me blesse.
Peu importe mon bonheur ou mon malheur.
Je suis le poète.

Jorge Luis Borges

(je suis encore en vacances : Nessebar, Sunny beach, Vlas - retour + Bankia ; le temps est beau, la vie sans tourment...)

 =  le sort des poètes...
lucia sotirova
[30.Aug.04 11:23]
j'ai trouve l'original
"on me tient la coupe et je dois être la ciguë"
en reste est bien traduit (par qui? sur le net on ne sais jamais - le traducteur est modeste...)
très beau poème, n'est-ce pas, Bernard ? ce grand poète argentin était aveugle...


El cómplice

Me crucifican y yo debo ser la cruz y los clavos.
Me tienden la copa y yo debo ser la cicuta.
Me engañan y yo debo ser la mentira.
Me incendian y yo debo ser el infierno.
Debo alabar y agradecer cada instante del tiempo.
Mi alimento es todas las cosas.
El peso preciso del universo, la humillación, el júbilo.
Debo justificar lo que me hiere.
No importa mi ventura o mi desventura.
Soy el poeta.

Jorge Luis Borges

 =  ...
lucia sotirova
[30.Aug.04 11:35]
j'ai trouvé
on ne sait

excuse mes fautes de... concentration !
et peut-être "on m'offre le coupe"..."on me tend la coupe"
en roumain ce sera : "imi intind cupa" (tend)

 =  Borges "Le complice"
Nicole Pottier
[30.Aug.04 13:23]
"On me tend la coupe et je dois être la cigüe"
Le poète devient le contenu dans chaque chose, dans chaque évènement, le poème en lui-même étant le contenant. D'où le titre: "complice".

 =  merci Nic
lucia sotirova
[30.Aug.04 14:40]
le poète est toujours quelque chose de douloureux : la croix, les clous, la ciguë (cucuta en roumain), l'enfer, le mensonge...
et remercier pour tout cela !
oui, le poème est cette coupe... comme la vie d'ailleurs

+ echos encore
marlena braester
[02.Sep.04 20:19]
J'aime bien les certitudes des reves, c'est essentiel pour nous, tu le saisis si bien, Lucia.

+ Je ne m'en lasse pas !
Bernard Fournier
[05.Oct.04 02:56]
Et je suis revenu relire et relire plusieurs fois ton poème. Je ne m'en lasse pas.
Bernard




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