= Le feu sous la neige | Nicole Pottier [14.Nov.04 19:22] |
Lucia, comme dans Borges, je te lis dans l'intertextualité de tes poèmes, je te déchiffre dans ces mathématiques appliquées à ton univers poétique: "spirale intérieure, segment d'infini", ton poème est un chant qui célèbre ta force de vie, ta force d'aimer. Oui, "Tout se répète", "dit et non-dit": c'est là le juste équilibre et l'harmonie dans l'interaction des forces opposées d'une seule et même réalité: Être. Univers contemplatif, univers réaliste: invariable est le centre : "axis mundi" que je nomme et définis par le langage, "étincelle l'ultime parole"... | |
= rép.Nicole | lucia sotirova [15.Nov.04 11:00] |
merci avec retard à cause d'une longue panne de net ! je pensais écrire "l'espace rétrécit" sans "se", je ne sais pas... la poésie est une spirale intérieure, un segment d'infini qui chante, mais, très souvent, à l'écoute de la neige... | |
= A l'écoute de la neige... | Nicole Pottier [15.Nov.04 11:48] |
Le feu, Lucia , est toujours en toi. Le feu de la vie, le feu de la poésie. (J'ai bien pensé que tu ne pouvais accéder au Net.) Amitiés, Nicole. | |
= boulversons les hypothèses ! | Yadine Aziz [16.Nov.04 07:22] |
Un poème qui émane d'une âme mystique, une vision rebelle qui s'écoeure de l'existant, qui veut voyager dans les ailleurs de l'inédit; un désir neutre, peut être, de la poésie sotirovienne ! La chute de l'automne renforce cette solitude qui pinte sur la conscience ! Etre poète c'est dire Non ! | |
= je corrige | Yadine Aziz [16.Nov.04 07:24] |
pointe | |
= rép. Aziz | lucia sotirova [16.Nov.04 12:07] |
on ne peut pas dire "non" à l'automne car le temps est inexorable... j'errerai ailleurs, hors de la poésie, hors de portée... sans elle je serai soi-même, enfin, je vivrai dans la réalité, sans rien d'exotique... à l'écoute de la neige, blanche et froide comme la dernière page Aziz, je souris à la "poésie sotirovienne" - une telle poésie n'existe pas... :-)... ... ... | |
= no hay camino | lucia sotirova [16.Nov.04 12:17] |
"Voyageur, le chemin C'est les traces de tes pas C'est tout, voyageur Il n'y a pas de chemin Le chemin se fait en marchant Le chemin se fait en marchant Et quand tu regardes en arrière Tu vois le sentier que jamais Tu ne dois à nouveau fouler Voyageur! Il n'y a pas de chemins Rien que des sillages sur la mer! Tout passe et tout demeure Mais notre affaire est de passer De passer en traçant Des chemins Des chemins sur la mer " (Antonio Machado) Caminante, no hay camino... voilà, Aziz, je voulais dire exactement ça ! rien que des sillages sur la mer... en poésie comme dans la vie ! | |