= Bienvenue sur agonia | Nicole Pottier [14.Feb.07 12:13] |
De jolies choses , un ensemble sensible, mais quelques maladresses : au ras des caniveaux, (sinon, c'est un raz de marée) "Des bruits sourds claquent par dessus les macadam." Le pluriel est-il nécessaire ? le macadam représente déjà toute l'étendue du revêtement des chaussées. "C’est une voix dans la lueur d’une fenêtre". L'image n'est pas très réussie. tout comme : "Se devinent à la lueur de la main"... tu as une main phophorescente ? je reste très dubitative. (sourire) une autre chose : les accents circonflexes . Si tu sais les mettre sur "pylône" et "fenêtre", pour quoi ne pas les mettre aussi sur "traîne", "sûrement", "connaît", "brûlant". attention également à l'emploi et la répétition de "on" :on voudrait, on se connaît, on se ressemble... et puis.. à signaler de très belles images qui contribuent à créer toute l'atmosphère de ce poème : "forcent la pénombre sans tain" "Dans la toile obscure de nos pensées Sur l'écran livide de nos murailles " "En l’absence de foule, une ombre se noie Dans l'émeri des granits humides" :) | |