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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2006-02-13 | [This text should be read in francais] |
Dans le cade de la commémoration de l’exil républicain espagnol, l’association FFREEE présente du 17 au 19 février 2006 :
“CAMINOS, CAMIN, CHEMINS DE LA RETIRADA” (exposition sur la guerre d’espagne, confĂ©rence, dĂ©bat, marche symbole, hommage, film, chansons, concert). La luz prodigiosa (INEDIT !!) film de Miguel Hermoso (Espagne/Italie - 2002 - 1h43 VO ) AoĂ»t 1936, dĂ©but de la Guerre civile espagnole… JoaquĂn, un jeune berger andalou, trouve un homme fusillĂ© donnĂ© pour mort. Il le recueille puis, forcĂ© de partir au front, le remet aux mains des SĹ“urs. Le blessĂ© survit mais au prix de sĂ©quelles mentales : il est notamment amnĂ©sique. Près de 50 ans plus tard, le berger retrouve la piste du blessĂ© d'autrefois, qui est devenu un vieux mendiant errant dans les rues de Granada. Or, cette homme sans identitĂ© joue prodigieusement du piano. Aurait-il Ă©tĂ© grand musicien dans son passĂ© ? Qui est donc cet homme surnommĂ© "Galápago" ? L'idĂ©e selon laquelle cet homme pourrait ĂŞtre Federico GarcĂa Lorca naĂ®t en JoaquĂn. Il s'Ă©vertue dès lors Ă vĂ©rifier cette hypothèse… Tarifs : 5,50€ / 4€ (rĂ©duit) Contacts : FFREE : 04 68 95 85 03 Ville d’Argelès/mer : 04 68 95 34 58 Ville de la Jonquera : 972 55 40 05 Ville du Perthus : 04 68 64 08 90 CinĂ©maginaire : 04 68 08 22 16 *** CIDER de Argelès sur Mer (Centre International Documentation et Etudes sur la Retirada) ![]() La Retirada 1936, le Front Populaire prend le pouvoir en France et en Espagne. L'Espagne avec ses 25 millions d'habitants se retrouve coupĂ©e en deux. D'un cĂ´tĂ© les RĂ©publicains Ă©pris de justice, de culture et d'humanisme, en face les nationalistes. Le 18 juillet commence une terrible guerre civile qui, en 986 jours va faire plus de 600 000 victimes. Les RĂ©publicains victimes de la "non intervention" des dĂ©mocraties europĂ©ennes et des USA ne peuvent contenir les armĂ©es de Franco aidĂ©es par les troupes de Hitler et Mussolini. Le 25 janvier 1939 a lieu l'un des Ă©pisodes les plus tragiques de la guerre d'Espagne : la chute de Barcelone. Tous les chemins menant en France, ce pays frère oĂą sont nĂ©s les Droits de l'homme, sont envahis par l'armĂ©e RĂ©publicaine en retraite. Elle pousse devant elle des milliers de civils, femmes, enfants, blessĂ©s, abandonnant le pays qui les a vu naĂ®tre. Cette vague humaine de 500 000 personnes qui va venir se briser contre la frontière française se nomme : la RETIRADA. Le camp d'Argelès Le gouvernement Français pris de court, après quelques hĂ©sitations se dĂ©cide enfin Ă ouvrir la frontière le 28 janvier. On attendait quelques milliers de rĂ©fugiĂ©s… il en arriva 500 000. Certes, on pourrait refaire l'histoire avec des "il n'y avait qu'Ă ...", mais restons rĂ©alistes. Dans une France de 1939 inquiète par la guerre qui menace, rien n'avait Ă©tĂ© prĂ©vu pour accueillir tous ces rĂ©fugiĂ©s. On imposa, sans aucune consultation, au village d’Argelès de les accueillir. L’armĂ©e construisit Ă la hâte un camp sommaire pour les hommes, trois cĂ´tĂ©s clĂ´turĂ©s par des barbelĂ©s et le quatrième cĂ´tĂ© : la mer. Le femmes et les enfants furent rĂ©partis aux quatre coins de la France. En cet hiver 1939, l'un des plus froids du siècle près de 100 000 personnes s'enterrent dans le sable d'Argelès, avec une branche ou une vieille couverture en guise de toit. Dans les premiers mois du camp les baraquements, l'eau potable et les services d'hygiène font dĂ©faut, les morts se comptent par dizaines. Devant l'afflux de rĂ©fugiĂ©s il faut ouvrir de toute urgence de nouveaux camps : Saint Cyprien, le Barcarès et beaucoup d'autres. En quelques jours le sud de la France se remplit de lieux de dĂ©tention. Celui qui reste dans les mĂ©moires, c'est le camp d'Argelès. Il est le premier sur les routes de l'exil, il est le passage obligĂ© de ces milliers de malheureux. On assista Ă l’occasion de la Retirada Ă des actes et des gestes de solidaritĂ© de la part de la population locale envers ces personnes. Aujourd’hui encore les ArgelĂ©siens se souviennent avec Ă©motion de la Retirada. Des liens se sont tissĂ©s et beaucoup de RĂ©publicains choisirent le Roussillon pour nouvelle Patrie. Argelès n'oublie pas la Retirada et les camps En 1999 la ville d'Argelès et les associations d'anciens RĂ©publicains espagnols dĂ©cidèrent de commĂ©morer le 60ème anniversaire de la Retirada et du camp d'Argelès. Cet hommage eut un retentissement europĂ©en. Des milliers de personnes accompagnĂ©es de leurs enfants, revinrent Ă Argelès oĂą, 60 ans plus tĂ´t elles avaient Ă©tĂ© internĂ©es. Le Maire et la municipalitĂ© d'Argelès dĂ©cidèrent en 2003 de pĂ©renniser ce devoir et ce droit de mĂ©moire par la crĂ©ation du CIDER. Le CIDER en Catalogne nord sera rĂ©alisĂ© en partenariat avec le musĂ©e de l'Exil de La Jonquera en Catalogne sud. Dans le CIDER situĂ© Ă l'Espace Jules Pams dans le Parc de Valmy chacun pourra voir, raconter, se documenter sur la Retirada et les camps de 1939. Des expositions, des projections, des confĂ©rences, de la documentation permettront aux visiteurs de se "replonger" dans cette triste pĂ©riode. Un des grands projets du CIDER sera Ă©galement la diffusion auprès des survivants oĂą de leurs descendants d'un questionnaire. Ce document essaiera de recenser le plus grand nombre d'Espagnols, Juifs et autres qui sont passĂ©s par le camp d'Argelès. Près de 200 000 internĂ©s ont souffert sur la plage d'Argelès de 1939 Ă 1941. Nous n'arriverons pas Ă tous les retrouver, mais nous nous fixons un objectif : 1 000 noms chaque annĂ©e. Le CIDER rĂ©coltera aussi la mĂ©moire "parlĂ©e", celle qui chaque annĂ©e se fait de plus en plus rare. Grâce aux moyens modernes de communication et d'enregistrement nous espĂ©rons graver leur mĂ©moire avant la Retirada finale des derniers RĂ©publicains espagnols de fĂ©vrier 1939. En 2006 que reste-t-il de tout ça? Vous qui ĂŞtes aujourd'hui Ă Argelès, prenez une heure et faites un retour dans la pĂ©riode allant de fĂ©vrier 1939 Ă octobre 1941. Suivez les traces de la Retirada et du camp d'Argelès. OĂą que vous soyez, rendez-vous Ă Argelès Plage devant le casino d'Argelès Ă cĂ´tĂ© du Bois de Pins. Continuez la route en direction du nord. LĂ en 1939 il n'y avait que la plage et des Pins. Après avoir traversĂ© trois giratoires vous prenez la petite rue Ă droite "rue des Dunes", elle vous mène Ă la plage. Vous trouvez un monolithe Ă©rigĂ© en septembre 1999 pour le 60ème anniversaire de la Retirada. Regardez vers le nord, imaginez le sable et le vide Ă perte de vue (puisqu'en 1939 il n'y avait aucune construction). Dans un rectangle de 560 mètres de long et 280 de large s'entassent dans le camp d'Argelès 20 000 malheureux le 6 fĂ©vrier, 60 000 le 8 et 100 000 le 10, sĂ©vèrement gardĂ©s. Il pleut, il fait froid, le vent soulève le sable qui fouette les chairs meurtries par trois ans de guerre. Leur crime: avoir combattu le fascisme en Espagne de 1936 Ă 1939 contre Franco, Mussolini et Hitler. Revenez sur vos pas et repartez vers le nord. 100 mètres plus loin, prenez la grande esplanade Ă gauche, puis au giratoire Ă droite. Toujours vers le nord, après avoir traversĂ© le pont, Ă gauche. Empruntez "l'avenue de la Retirada 1939". Après 200 mètres de route vous arrivez aux campings. A gauche se trouve le "petit cimetière des Espagnols". Allez vous recueillir en souvenir des hommes, femmes et enfants qui ne sont jamais ressortis vivants du camp. Ils n'Ă©taient pas seulement Espagnols, mais aussi Juifs, Français, Polonais… Vous pouvez aussi aller au cimetière de Collioure sur la tombe du grand poète RĂ©publicain espagnol Antonio Machado ainsi qu'Ă Saint Cyprien, le Barcarès oĂą se trouvaient les deux autres grands camps de 1939. Les ArgelĂ©siens n’oublient pas la Retirada et les camps de 1939. Dans une Europe rĂ©unifiĂ©e et en Paix il faut prĂ©server cette mĂ©moire pour les gĂ©nĂ©rations futures. Vous connaissez des personnes (ou leurs enfants) qui ont vĂ©cu la Retirada ou qui ont Ă©tĂ© internĂ©es dans le camp d'Argelès : passez-leur ce modeste document. Nous serions heureux d'entrer en contact avec elles pour leur envoyer notre documentation et le questionnaire de "ceux qui ont eu le triste privilège de sĂ©journer dans le camp d'Argelès". ![]() CIDER - Mairie d'Argelès sur Mer AllĂ©e Ferdinand Buisson - BP99 66704 Argelès sur Mer Cedex (France) Fax : 04.68.81.60.63 E-mail : [email protected]
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