L’audace
par gheorghe Sârbu

J’ai parlé avec l’arbre, avec l’air, avec la terre, avec l’oiseau, avec le vent, avec la pluie (…) pourquoi, ils m’ont demandé, l’homme devient audacieux sans mesure par rapport à ce qu’il peut être ? Initialement, j’ai répondu : rien. Ultérieurement, j’ai répondu que le vif croit, mais il se diminue aussi, mais aussi que la mesure est rarement accidentelle. Bien sur (…) et ils ont argumenté pourquoi ces choses dans «il y a» se présentent ainsi, et non pas autrement.

Cher Valeriu-Lucian Hetco,
Je te disais dans le courrier antérieur que je ne veux pas impliquer Corina ; elle a des problèmes de toute manière, même avec les vendeuses en le marché – parce qu’elle est mon épouse ; moi/ mon credo philosophique, comme tu le sais bien, je ne suis pas/ il n’est pas pris comme ouverture, parce que je / il reflète la vérité et non pas le mensonge ; or hier, aujourd’hui – pour encore de long temps et demain, le mensonge représente le bien-être, ce qui n’a rien en commun avec la logique, mais il est directement proportionnel avec l’ombilic. L’excuse – comment être autrement, monsieur, j’ai une femme, j’ai des enfants, est faible; depuis quelque temps, ce sont les femmes qui introduisent le divorce ; depuis quelque temps, ce sont les enfants qui tournent leurs dos aux parents ; et alors? Lis attentivement les essais qui sont publiés toujours depuis quelque temps, et tu vs observer que dans tous il s’agit de combien nous sommes exceptionnels, mais personne n’ouvre pas la bouche pour dire combien nous sommes machiavéliques, combien nous sommes de coyotes, combien de crapauds (…) et tous ces mensonges, dorés d’autres mensonges, nous les laissons à nos descendants, comme livre sacré ; drôle! bravo! hourra !.... l’art, la science, ce n’est pas besoin même de les interdire ; les érudites les sortent du sens, et suit la magistrale du tapis à la porte en thermoplastique, et non pas le sentier en spirale du bois de noyer ; j’assis sur le socle, comme il s’entrevit, le caractère écrasé par le silence (…) c’est-à-dire, par ceux qui ne choisissent leur chemin dans la vie dans le monde des idées commodes, comme la plupart des contemporains – les petites sources, selon leur ordre, la virgule ; voilà, j’ai jeté mon chagrin sur l’eau des réponses nettoyantes, ainsi qu’il ne me reste que rigoler aux neurones et sangloter.
un jour plein d’achèvements
gheorghe

(je lève le grillage des iris, seulement pour embrasser le morceau de ciel, qui s’écoule parmi les branches des sapins – qui couvrent l’entrée de la grotte, dans laquelle le Bon Dieu m’a donné l’idée de placer le moderne/ le coquet laboratoire alchimique).

il faut que j’inscriptionne le moment: l’année est 2005, le mois est juillet, le jour est le 26 (...) j’ouvre l’attention offerte par Corina, à l’occasion de mon anniversaire: un Budha en miniature, glissé avec delicatece dans mon rucsac, et mes pensées me transfèrent beaucoup d’annéees auparavant, lorsqu’elle était une gamine aux yeux verts, vifs et vindicativement interrogateurs.

je suis à plus de 999 m au-dessus du nuveau de la mer; j’inspire, j’expire, lorsque je caresse à Stan – un cobra véritable de 12 mois, sur son sommet, avec tendresse ; nous ne nous sommes rencontrés depuis 15 jours.