Mon fidèle compagnon

Après douze années d’affection,
Toi mon fidèle compagnon,
Complice des joies de mon enfance,
Tu nous quittas dans la souffrance.

Contre ce crabe qui te rongeait,
Courageusement tu te battais,
Mais il était force de loi,
Et t’emmenait à petits pas.

Venu chez nous en plein été,
Petite boule de poils dorés,
T’étais le clou et l’attraction,
De tous sujet, d’admiration.

Puis tu grandis, je t’emmenais,
Par les chemins et les marais,
Toujours devant, moi te suivant,
Tu remplissais mes rêves d’enfant.

A la maison, t’étais le roi,
Le canapé c’était pour toi,
Même la télé tu regardais,
Sur tes deux pattes tu te dressais.

Mais fini sucre et chocolat,
Gâteau léger barre de nougat,
La vie pour toi s’en est allée,
Pour nous c’est dur de t’oublier.

Alors adieux boule de poiles,
La vie sur toi tire son voile.
Te remplacer nous y pensons,
Mais t’oublier hors de question.