(avec un peu d'avance ou de retard, c'est selon...)





Venu d’extrême Thématique, engrenages et poulies, ressorts, articulations, soupapes et moyeux, jusqu’à l’air des bulles atrophiées déviant les minutes immuables des clepsydres, goutte à goutte le sable, le temps.

Cette rage manuéline des ors, les torsades gothiques et flamboyantes des preuves apposées, emplâtre sur le doute, voici l’unique chemin et ton paraphe amblyope sur le parchemin. (Uglycrosoft Office 2000)

« Mille et cent ans de poésie française » épeautre, grains à moudre, vaste ennui commence, hormis quelques flashes villonesques lorsqu’il eut fini de geindre en sa prison pour la clémence d’un roi et que de la mort la crainte l’eusse enfin dépouillé de tous ses artifices.

Pilotes égarés dans la soupe épaisse, mers marâtres, océans griffus, côtes d’airain sur lesquelles se brise l’anomie du poème et le cœur mal fichu, trop vaste, à la dérive, habité d’archipels sans suite. L’infini tombe au bord du monde lentement.

(Je mettrais bien quelques cris d’oiseaux dans le paysage, grièches et crécelles ou de noirs corbeaux, des pléonasmes… mais voici le printemps revenu…)