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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2024-04-02 | [This text should be read in francais] | ABSTRACT Tel un papillon dont les ailes s'ouvrent à tous les domaines de la conscience, dans un monde où le cosmos évolue encore et où la Terre subit des changements importants, l'individu se trouve au cœur d'une profonde transformation, Cependant, face aux dures réalités du monde, à l'inhumanité et aux atrocités, un sentiment d'impuissance et de déception nous envahit bien souvent marquant le déclin d'une humanité que l'on croyait en progrès. Cet article explore le passage du virtuel au réel, en soulignant l'omniprésence de la virtualité dans tous les aspects de l'existence. Alors que des concepts tels que la réalité virtuelle et l'intelligence artificielle sont devenus monnaie courante dans le discours contemporain, en vérité comme en réalité, le virtuel s'étend bien au-delà des dimensions technologiques, imprégnant le tissu de la vie elle-même. De la naissance d'un être humain à la formation et à la dissolution des étoiles, de la naissance des pensées à leur expression, tout subit un processus de virtualisation avant de se manifester dans la réalité. L'humanité existe dans un état perpétuel de transition entre le virtuel et le réel, reflétant l'évolution permanente de l'univers. Chaque individu, chaque moment, sert de simulation du passé et des futurs potentiels, incarnant la nature paradoxale et analogique de l'existence. Malgré l'apparente stabilité de la condition humaine, il existe un pouvoir latent au sein de chaque individu et de l'univers dans son ensemble, prêt à être transformé et réalisé. Par essence, le virtuel sert de pont entre différents états de conscience, facilitant l'évolution et la croissance à l'échelle individuelle et cosmique. Alors que l'univers continue de s'étendre et d'évoluer, l'humanité est confrontée au défi d'évoluer en profondeur et en conscience, de naviguer dans les complexités de l'existence au milieu de la gestation perpétuelle d'une Grande Réalité, à la vitesse grand V d’un Réel grand R. INTRODUCTION Dans un Cosmos en pleine gestation et sur une Terre en pleine mutation, suis-je moi-même en pleine métamorphose, tel un papillon, les ailes ouvertes à toutes les ouvertures de la conscience ? Bien souvent, face aux faits, la nausée nous étreint et l’inhumanité qui habite le monde nous donne envie de crier notre impuissance et notre désappointement. C’est un fait, si les génocides du XXe siècle signent la fin d’une certaine humanité que l’on pensait en marche ; et si chaque jour qui passe voit quelque part sur Terre la dégradation de l’humain comme celle de la nature... Où va le monde ? Comme l’écrivait avec lucidité Primo Levi : « C'est arrivé et tout cela peut arriver de nouveau : c'est le noyau de ce que nous avons à dire. » Parce que l’Homme PH (Pleinement Humain) n’est pas en Corps, ni même en esprit ; un peu partout, seule son âme vagabonde plane au-dessus de nos trop nombreux charniers. DU VIRTUEL AU REEL Avec insouciance, nous parlons aujourd’hui de « réalité virtuelle » et « d’Intelligence artificielle » (IA), tout comme nous conversons au sujet de recette de cuisine, d’art ou de sport, c’est-à -dire que nous en parlons comme d’une réalité devenue banale et quotidienne. Nous parlons même de « monde virtuel », de matrice (Matrix) et de toute une numérisation de nos identités et de notre monde en temps dit réel ; comme nous voyageons entre Google Maps et Google Earth… C’est tout un monde d’informatisations généralisées, et d’informations mondialisées qui se déploie autour de nous, dans un monde dont nous sommes les témoins et les acteurs ; un monde dans lequel nous sommes tous immergés jusqu’aux méninges, entre les datas et les pixels, pour le meilleur et pour le pire. À grand renfort de microprocessions de microprocesseurs, nous avons réduit « Le Virtuel » à sa dimension technologique et informatique, et « Le Réel » à sa dimension « relative » ; alors qu’en réalité, depuis toujours, de la conception d’un être humain jusqu’à son inhumation, de la naissance d’une étoile jusqu’à sa mort, de la plantation d’une forêt à sa déforestation, de la création d’un trou noir jusqu’à sa disparition, comme de la naissance d’une nouvelle planète ou d’une nouvelle humanité jusqu'à leur extinction…. Tout appartient déjà à « l’ordre de la virtualité », c’est-à -dire à celui du passage du virtuel à la réalité ou de passages ininterrompus de virtualités à de nouvelles réalités. Depuis la nuit des temps, des espaces - temples (ceux de nos croyances) et des espaces – tempes (ceux de nos idées noires et fixes et de nos pensées plus ou moins erronées), tout est perpétuellement virtualisé et réalisé ; tout est changement et transformation permanente ; on pourrait même aller jusqu’à dire que « le virtuel » c’est le propre de la vie elle-même, sur Terre comme au ciel, c’est-à -dire dans tout le Cosmos. « La création gémie dans les douleurs de l’enfantement » Dans un Cosmos en pleine gestation et sur une Terre en pleine mutation, tout est de l’ordre de la virtualité ; c’est-à -dire que là où tout est , était et sera toujours, le « virtuel » règne, avant de s’accomplir pour réaliser de nouvelles virtualités, ouvrant de la sorte de nouveaux horizons et d’autres possibles. C’est une règle sans exception, il n’existe aucune réalité, aucune génération, qui soit « spontanée », sans changement préalable, c’est-à -dire sans réelle virtualité ; et il n’est aucune réalité qui ne s’effectue sans ouvrir à d’autres virtualités sur d’autres réalités. En fait comme en faits divers, nous vivons dans un monde où le changement est la règle d’or et où virtuel et le réel se sont toujours fréquentés comme des amants de l’espace-temps. Parce que « la » virtualité et « le » réel vont non seulement de pair, mais plus encore vont ensemble comme le Père et la Mère vont « de couple » pour engendrer et créer sans cesse. De l'origine de l'Univers à l'origine de la vie ; de l’origine de la pensée à celle du verbe, tout passe par une phase de virtualité ! Pas d’apparition et de disparition du vivant sans cette virtualisation systématique, une virtualisation nécessaire pour naître, se reproduire et s'adapter à de nouvelles réalités comme à de nouveaux environnements. Ainsi de virtualité en réalité, la vie et la complexité émergent . Dans ce « jeu virtuel », celui des formes, nous sommes des hybrides débridés, comme des alliages de larves d’Homme et de poussières d'étoiles agglutinées autour de concepts plus ou moins flous, douées autant de raison que de vagues déraisons, des êtres hybrides condamnés au virtuel, c’est-à -dire à l'éphémère et à de perpétuelles mutations. L’expérience nous fait constater que toute virtualité comme toute réalité s’inscrit dans ce mouvement dynamique de perpétuelles transitions, dans la courbe active et cyclique de continuelles transformations… Comme un cycle dans un perpétuel passage du virtuel à sa réalité, un cycle de transitions, de réelles virtualités et de perpétuelles réalisations ; un cycle sans fin de changement d’état, d’un état, l’état virtuel (le virtuel) à « un état de réalisation » (le réel), comme d’un état à un autre. Tout ça, à travers des passages plus ou moins lents et complexes, plus ou moins graduels, progressifs ou dégressifs, croissants comme décroissants… Via des états intermédiaires où le virtuel et la réalité finissent même par se confondre, comme à notre époque dite « connectée ». Ainsi en est-il de nos états de conscience, d’esprit ou d’âme en perpétuelle transmutation holistique, dans une sorte d’alchimie mentale, physique, affective et spirituelle, autant que sociale et culturelle. L’HOMME PLEINEMENT HUMAIN Quant à l’homme dans tout ça, l’homme à venir, l’Homme plénier ou pleinement Humain. Il est déjà -là et pas encore là . Avec ou sans « casque virtuel », il est absent sur le tableau noir. Le virtuel est plus qu’une réalité qui n’est pas encore réalisée , il en est déjà la réalisation possible, parce que le temps humain nous trompe au sujet du temps cosmique. Les Anges, les poètes comme les physiciens quantiques qui vivent hors du temps mondain, comme ils vivent dans un vide plein de virtualités et d’informations, le savent ou en tout cas le perçoivent. l'Évolution au sens cosmique est bien loin d'être terminée, l’Univers tout entier en témoigne. L’Espace toujours s'étend sans limites comme une conscience sans fin ; alors que dans notre réalité mondaine, terrestre et quotidienne, tout semble arrêté ou condamné à de perpétuels recommencements, des répétitions comme des simulations pour un autre jour toujours plein de zones d’incertitudes et d’inconnus. L’Homme auquel je crois, dur comme « A Faire », oui, effectivement il est déjà -là et pas encore là , c’est-à -dire pas en corps, ni en âme, mais seulement en virtualité comme en esprit. Ainsi l’Homme Pleinement Humain (HPH), l’Homme PH, Neutre, c’est-à -dire ni trop acide, ni trop alcalin, depuis toujours défie l’Évolution et l’espace-temps en s’invitant à venir tout en se refusant d’advenir. C’est ainsi que tout est et reste continuellement « en suspens », un pied dans la virtualité, un autre dans la réalité, une main dans le passé et l’autre dans l’avenir. C’est ainsi encore que l’Univers, ou que notre monde a toujours été virtuel, déjà -là et pas encore là , comme l’homme à venir, Homme plénier ou pleinement Humain, c’est-à -dire comme une Humanité à faire, à réaliser, ou comme un Homme virtuel, tout plein de possibles ou de possibilités. Il y a dans l’Univers comme en chacun de nous, toutes les puissances d’être « autre » qui ne demandent qu’à s’épanouir, à éclore… Il y a en nous tous, les multivers et toutes les multitudes humaines ; toutes les conditions pour évoluer ou changer, toutes les virtualités essentielles à sa réalisation comme à la nôtre. Chaque de nous aujourd’hui, comme chaque « maintenant » est dans ce sens « Une simulation » de ce qu’était hier ou de ce qui pourrait être demain, tels un monde de guerre ou un monde de bienveillance, un monde de haine ou de miséricorde. Parce que dans l’Univers tout est paradoxal et analogique, tout comme le soi-disant présent qui est perpétuellement passé et absent. C’est-à -dire qu’en réalité, le virtuel est de toujours et déjà là , et que le réel l’actualise, le cristallise à chaque instant, et le change au millième de seconde, juste avant qu’il ne disparaisse dans les oubliettes du temps. Comme en théorie, la pensée, l’imaginaire ou la fiction peuvent pareillement engendrer une tout autre réalité, faire naître de nouveaux paradigmes, de tous nouveaux débuts comme de toutes nouvelles fins. Là où tout est virtuel et analogique, où tout est en virtualité et en mouvement, comme on dit « Demain est un autre jour » plus ou moins incertain, mais « un autre jour » tout plein de virtualités. Dans un jeu d’actualisation ; où chaque matin est une nouvelle initialisation ; et même si quelque part rien ne change apparemment, et si l’homo sapiens est toujours, semble-t-il, un prédateur captatif et un dévastateur guerrier, il y a en lui et tout autour de lui toute une puissance d’être, tout un monde plein de possibles et de transformations en puissance. C’est de la sorte que le virtuel est un raccord comme un cyber lien, ou une liaison entre deux états de conscience, de changement, ou deux degrés d’une même évolution. Parce que dans tout l’Univers, tout est éternellement en gestation et en transition, et que l'Évolution est donc un processus continu sans début et sans fin ; et que l'expansion de l'univers se poursuit ainsi dans un espace où il n’y a ni prologue ni apocalypse, c’est-à -dire pas d’extrêmes stables. On peut donc saisir que dans l’invisible, en ce « milieu divin », comme l’écrivait Teilhard de Chardin, dans ce domaine céleste par excellence, règne un tout, un Vide créateur, comme une pure intériorité dynamique, un champ énergétique ou quantique, où « Tout » reste possible, où « Tout » est déjà en puissance d’être (potentiellement) et en pleine réalisation. CONCLUSION En conclusion, me regardant dans le miroir, je me dis qu’il n’y a que dans « l’espace – tempes » comme dans nos « espaces – temples » d’homo sapiens saturés d’idées fixes, que les choses sont trop stables et ne changent guère. La parole qui dit que toute « La création gémie dans les douleurs de l’enfantement » dans l’attente ardente d’un Homme pleinement Humain ou d’une Humanité à venir, cristallise mot à mot l’Évolution ; et cela résume cette idée que la vie virtuelle et la vie réelle ne concernent pas seulement les gamers, nos ordinateurs et internet, mais le Cosmos et la vie en général. L'Évolution est un processus toujours en cours ; et l'expansion de l'univers se poursuit sans cesse, tout en mettant en contraste notre difficulté à évoluer en profondeur et en conscience, et témoigne de la nature paradoxale des réalités mondaines, terrestres et matérielles, face à un Réel Grand R en perpétuelle gestation |
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