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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-10-05 | [This text should be read in francais] | Submited by Petru Dinc膬
Ouvrez-moi cette porte où je frappe en pleurant
La vie est variable aussi bien que l鈥橢uripe Tu regardais un banc de nuages descendre Avec le paquebot orphelin vers les fièvres futures Et de tous ces regrets de tous ces repentirs Te souviens-tu Vagues poissons arqués fleurs surmarines Une nuit c鈥檈́tait la mer Et les fleuves s鈥檡 répandaient Je m鈥檈n souviens je m鈥檈n souviens encore Un soir je descendis dans une auberge triste Auprès de Luxembourg Dans le fond de le salle il s鈥檈nvolait un Christ Quelqu鈥檜n avait un furet Un autre un hérisson L鈥檜n jouait aux cartes Et toi tu m鈥檃vais oublié Te souviens-tu du long orphelinat des gares Nous travers芒mes des villes qui tout le jour tournaient Et vomissaient la nuit le soleil des journées 脭 matelots 么 femmes sombres et vous mes compagnons Souvenez-vous-en Deux matelots qui ne s鈥檈́taient jamais quittés Deux matelots qui ne s鈥檈́taient jamais parlé Le plus jeune en mourant tomba sur le coté O vous chers compagnons Sonneries électriques des gares chant des moissonneuses Tra卯neau d鈥檜n boucher régiment des rues sans nombre Cavalerie des ponts nuits livides de l鈥檃lcool Les villes que j鈥檃i vues vivaient comme des folles Te souviens-tu des banlieues et du troupeau plaintif des paysages Les cyprès projetaient sous la lune leurs ombres J鈥檈́coutais cette nuit au déclin de l鈥檈́té Un oiseau langoureux et toujours irrité Et le bruit éternel d鈥檜n fleuve large et sombre Mais tandis que mourants roulaient vers l鈥檈stuaire Tous les regards tous les regards de tous les yeux Les bords étaient déserts herbus silencieux Et la montagne à l鈥檃utre rive était très claire Alors sans bruit sans qu鈥檕n p没t voir rien de vivant Contre le mont passèrent des ombres vivaces De profil ou soudain tournant leurs vagues faces Et tenant l鈥檕mbre de leurs lances en avant Les ombres contre le mont perpendiculaire Grandissaient ou parfois s鈥檃baissaient brusquement Et ces ombres barbues pleuraient humainement En glissant pas à pas sur la montagne claire Qui donc reconnais-tu sur ces vieilles photographies Te souviens-tu du jour où une abeille tomba dans le feu C鈥檈́tait tu t鈥檈n souviens à la fin de l鈥檈́té Deux matelots qui ne s鈥檈́taient jamais quittés L鈥檃卯né portait au cou une cha卯ne de fer Le plus jeune mettait ses cheveux blonds en tresse Ouvrez-moi cette porte où je frappe en pleurant La vie est variable aussi bien que l鈥橢uripe
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