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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-12-08 | [This text should be read in francais] |
DĂ©finition : Marrane : nom, de lâespagnol marrano, terme d'injure : "porc", de lâarabe moharramah : « chose interdite par la religion».
Quand lâanimal en nous, pour suivre sa voie, quitte un lieu pour un mieux et passe son chemin, il sâĂ©crit d'un endroit Ă un autre, repasse et trace lâespace, et marque ainsi le temps dâune empreinte indĂ©lĂ©bile, comme des agneaux marquĂ©s dâencres vives ! DĂšs 1492, 160 000 Juifs sĂ©pharades quittent leur pays, expulsĂ©s d'Espagne ils prennent la route ; exode massif, vers toute lâEurope, et en particulier les Pays - Bas, la France, lâItalie, le Portugal âŠ, jusquâen AmĂ©rique. Tels mes ancĂȘtres Louppes, Juifs sĂ©pharades descendant dâun grand nombre des rescapĂ©s de lâInquisition marrane, quittant lâEspagne pour la France et la Lorraine. Convertis de force ou de raison, par lâeau ou par le feu, mes ascendants marranes, juifs errants, continuent aujourdâhui encore Ă sâĂ©crire dâencres sympathiques pour graver dans la pierre et lâos lâhomme en devenir. Des bribes de maux, des brides de souvenirs qui me tiennent par les mors ; je ne me souviens pas de tout, mais tout se souvient de moi, tout touille les images en cette marmite vive, tout sâagite et sâencre de souvenirs nus et crus. LâĂ©criture ainsi se perd en chemin, elle transhume, change de ligne, de feuille ou de pacage, elle sâĂ©crit dâhumus et dâencres, sans s'Ă©tablir jamais..., Elle regarde debout, du haut de la ligne, pour voir au plus loin, des horizons nouveaux, des frontiĂšres bĂ©antes ou fermĂ©es, afin de mener paĂźtre les plumes sur des chemins de traverse, en des lieux sans bornage, au-delĂ des apparences, des lieux clos, des croyances, des territoires barbelĂ©s, des convictions et des murs, outre failles âŠ, Afin de sortir des bouchons, prendre un itinĂ©raire de dĂ©lestage, sâexcaver, s'Ă©vider, pour Ă©viter les axes encombrĂ©s de normes et dâillusions ... Entre mes deux patries, maternelle et paternelle, pile ou face, ma tendresse se trouble comme lâeau que le vent agite frĂ©nĂ©tiquement. Entre la Normandie et la Lorraine Belge, la cĂŽte de Nacre et la Gaume, le calva et le maitrank, le cidre et la biĂšre dâOrval, mon cĆur balance, ma tĂȘte chavire, mon Ćil se perd en bocages et coteaux. Entre les horizons, creux dĂ©pressifs et les saillies maniaquesâŠ, zones inconfortables de lâĂȘtre en marche ; en ces lieux de partages, lâĂ©criture noire dâencres barbelĂ©es, trace sa ligne de dĂ©marcation. Entre les plages du dĂ©barquement et la ligne Maginot, lâimaginal sâemballe ! Les marginaux dĂ©barquent, la marge sâĂ©clate, les maux sâĂ©tirent entre la carte et le territoire se mĂȘlent les feuilles, les mots prennent le large Ă langue levĂ©e, lâaccent picard, ou bien patoisent normand pour dire la mĂȘme vie Ă mĂȘme corps. Ma main tremble alors que ma vie sâĂ©tale et sâĂ©crie Ă lâencre sympathique sur un trait de plus de 500 kilomĂštres Ă grands dĂ©tournements dâoiseaux. Mes vĂȘtements se mitent, mes muscles se raidissent, crampes Ă fleur de plume, ratures, chiures de mots, Ă©chos âŠ, lâorthographe se fait stroboscopique, mais par miracle, par bonheur, par grĂące, quelle heureuse distance ! Quelle belle diffĂ©rence entre ceux de la Province de Luxembourg et ceux de Basse-Normandie ! Lâhomme nâest jamais entiĂšrement bon, beau ou juste, il nâest que partiellement bon, et rarement ajustĂ©, mais il est en chemin dâhumanisation, dans lâentre toujours, c'est justement lĂ oĂč la relativitĂ© rĂšgne en mĂštre carrĂ© de peau, et oĂč la virtualitĂ© faite chaires dĂ©plie comme un drap de soi ses mots, l'homme nây est jamais vraiment homme ou bĂȘte, mais tout simplement une analogie, une mĂ©taphore qui nous arrange dans les zones d'apparences ! Car sachez-le, dans lâentre, il y a toujours « Osmose », toujours place pour quelque chose de beau, pour quelquâun, grand place mĂȘme pour lâĂ©trange et lâĂ©trangĂšre, comme entre lâorient et lâoccident, il y a place pour germer ensemble, de la mĂȘme maniĂšre, en toutes sortes, quâentre lâextrinsĂšque et lâintrinsĂšque, grĂąces et causes, lâimplant et lâexplant, lâin vitro et lâin vivoâŠ, Il y a toujours place pour les choix de vie et d'amour ! Les vrais partages, la communication, la transparence font de lâĂȘtre, et fondent lâĂȘtre ; seules les rigiditĂ©s et les rĂ©sistances aux Ă©changes, comme « occlusions osmotiques », sont porteuses de morts ! "O crux, Ave spes unica" car entre le ciel et la terre, il y a OSMOSE ! Entre la baleine de Luc et la gare de LiĂšge, lâOrne et la Meuse, câest toujours le grand Ă©cart, le (kilo) mĂštre Eckhart, lâĂ©cartĂšlement, le crucifiement, la rupture qui permet lâaccueil de lâennemi qui nous renvoie Ă nous-mĂȘmes, nous rĂ©vĂšle, c'est lâintervalle qui accepte lâĂ©tranger, qui approche lâanalphabĂšte qui nous apprend Ă lire lâamour, la mesure et le discernement qui font du sans domicile fixe notre HĂŽte, du sans-papier un frĂšre de sang, du chaos un Ă©cart qui nous ordonne peu Ă peu. Ainsi, tout est donnĂ© et tout est Ă donner, tout va arriver et tout peut arriver, comme rĂ©sultat dâune situation de crise, crissement, couinement des craies et des plumes pleines dâencres acides. Afin de quitter sa propre prĂ©histoire, son moyen-Ăąge, lĂącher ses hypothĂšques âŠ, lâhomme est toujours en dĂ©placement, en AVENT ! Entre les deux, les vices semblent nĂ©cessaires aux vertus = tout est Vir et virtuel, en ces lieux de dĂ©ambulation, oĂč quitter revient Ă exorciser ce qui nâest pas de nous ! Car les seuls lieux possibles sont des lieux impossibles ! Il nây a que dans lâentre que lâon peut ĂȘtre liant, que dans cet antre que lâon peut devenir liens entre toute chose, jusqu' en d'insupportables limites Ă porter Ă la force des cĆurs et des porteplumes, pour crĂ©er du trait, de la raie de lumiĂšre, du sens, bien au-delĂ des marges, des mots, des Lettres pour lâĂtre, liens, commissures, entrebĂąillements rature sur raturĂ©es, entre « tous » et « tout », Ă lâarticulation des corps, dans lâentrebĂąillement des Ăąmes ... au risque dâune schizophrĂ©nique dispersion, dâun vĂ©ritable Ă©cartĂšlement ontologique. Dans la famille, nous aimons le grand frisson de la permĂ©ase, entre supplice et jardin des dĂ©lices, nous affectionnons la diversification, en cette bĂ©ance moite, ouverture crue, qui suscite la diffĂ©renciation, lâentrebĂąillement qui empĂȘche de sâendormir, ce passage avec ses grands courants dâair de pensĂ©e entre bipĂšdes dans lâespace du grand vide mĂ©dian. Avant que notre « t » ne se transforme en « d », et que notre d ne se transforme en « t », en cette boucle dynamique des gĂ©nĂ©rations, par faute dâorthographe ou par choix dĂ©libĂ©rĂ©, Ă la diffĂ©rence de leurs parents et de leurs cousins de Vance, les Reumont de Flassigny, de Fresnoy ou de MontmĂ©dy, notre branche adoptait le D en guise de feuilles pour marquer la diffĂ©rence en ses ramures de la Chiers, cette riviĂšre franco-belgo-luxembourgeoise qui trace de ses eaux dâillusoires sĂ©parations telles les fissures des mots. Farine ou poussiĂšre dâhomme ? Avant de moudre les mots, quand le moulin banal, sur la Chiers, appartenait Ă la famille, les Sindic faisaient le pain avec la sueur rance des jours passĂ©s. De la croix Labore de Torgny Ă la rue du Calvaire Ă LiĂšge, « en passant par la Lorraine » pour Paris, sur un chemin d'opiniĂątretĂ© âŠ, en cet Ă©cart, les Reumond Ă©taient dĂ©jĂ des ĂȘtres de la frontiĂšre et des zones limites, Ă battre les frontiĂšres entre le ciel et la terre, dans l'espace inviolable, en ce cloĂźtre Ă croĂźtre de lâhomme. Fils des Reumont de lâentre-deux ou peut-ĂȘtre de lâentre-trois ? En cela je suis judĂ©o-chrĂ©tien, arriĂšre, arriĂšre, arriĂšre ⊠petit fils de juifs, les Loupe de Bordeaux et de Lorraine, fils naturels des Lopez dâEspagne fuyant lâinquisition pour chercher refuge en des terres nouvelles ; ainsi, depuis 64 ans, je cache un juif chez moi pour le protĂ©ger des intrus. A leur suite, je vous invite Ă pĂ©rĂ©griner entre Torgny et Luc-sur-Mer, Notre Dame de la DĂ©livrande (Douvres) et Notre Dame des Anges (Clichy-sous-bois), Notre Dame du Raincy et Notre Dame du Luxembourg (Torgny) ⊠sur ces chemins de vie, sous votre pĂšlerine compostable, vous les voyageurs des chemins intĂ©rieurs, des perspectives inversĂ©es et des navettes en retard. Ce lieu bĂ©ni de lâentre, ce lieu sacrĂ© âŠ, est le lieu oĂč dieu fait lâhomme, sujet du DĂ©sir, lĂ oĂč le manque se fait le moteur, que le Sujet puisse ĂȘtre ce quâil Est, advenir, sâexprimer, quitter, sortir de sa torpeur, de ses cadres ⊠Tel quel, lâhomme devient mystique, c'est-Ă -dire « Vivant », marchant, Ă©crivant et vivant de ses propres dĂ©sirs ! Ătre en suspens(Sion) entre la pesanteur des choses qui nous poussent Ă exister et lâattraction, lâapesanteur des grĂąces Ă partager. LâĂ©criture qui se partage de je Ă tu, ne vise-t-elle pas Ă susciter, Ă rĂ©veiller ce dĂ©sir de vivre authentiquement chez lâautre ? Au carrefour, prenez sur votre droite, lĂ se dresse la âCroix Laboreâ, taillĂ©e par mon ancĂȘtre Jean Reumont, elle est ornĂ©e dâinscriptions sur le socle et le fĂ»t. Sur le fĂ»t on peut lire : « O Crux, Ave spes unica" ; et sur le socle: â1794 cette croix est faite et Ă©rigĂ©e par moi Jean Reumont bourgeois de Torgny et Marguerite Loupe, ma femme, bĂ©nie par Messire Lambert curĂ© au dit Torgny". Au carrefour, prenez sur votre droite, lĂ se dresse la âCroix Laboreâ, taillĂ©e par mon ancĂȘtre Jean Reumont, elle est ornĂ©e dâinscriptions sur le socle et le fĂ»t. Sur le fĂ»t on peut lire : « O Crux, Ave spes unica" ; et sur le socle: â1794 cette croix est faite et Ă©rigĂ©e par moi Jean Reumont bourgeois de Torgny et Marguerite Loupe, ma femme, bĂ©nie par Messire Lambert curĂ© au dit Torgny". En ces lieux mĂ©ridionaux et immĂ©moriaux, lĂ oĂč pousse la vigne et les croix de Lorraine, oĂč la moissonneuse des TrĂ©vires traçait jadis des sillons dans les blĂ©s les plus mĂ»rs, lĂ oĂč Dieu qui Ă©crit droit, faisait des lignes courbes, invitant lâhomme sacrement de la rupture Ă sâĂ©crire fragmentĂ©, pour faire des lignes brisĂ©es, avec des vers de plomb, des craies Ă la pointe traçante, des bures et des burins, des crayons de traverse, des chemins de croix et des calvaires de pierre. ⊠In hac triumphi gloria, auge piis justitiam, reisque dona veniam. Salut ĂŽ croisement du ciel et de la terre, toi mon unique aspiration, offre la grĂące aux hommes de bonne volontĂ© et la cause aux mĂ©chants ! Car il sâavĂšre que la biĂšre bleue nâĂ©crit pas aussi bien que le sang de la mĂȘme couleur, surtout quand il gĂšle en ces lieux de lâenvers ! LĂ oĂč lâĂ©criture peut dire sa palette barbouillĂ©e dâopposĂ©s et de contradictions, lĂ oĂč le vide peut se dĂ©vider, viscĂ©ral comme des entrailles chaudes, fumantes, vides ouvertement vaporeux, espaces mythiques de lâentre encrĂ©, toujours dans l'envers de l'endroit, dans les plis du retournement des choses. Le poĂšte, nâest-il pas en toute chose semblable Ă ses mĂ©taphores, en tout point comparable Ă ces alchimistes, mĂ©decins astrophiles qui tournent les mots en grandes constellations ? Qui Ă©crit Ă la plume, en mĂ©taphore, ce que la chair ne peut Ă©crire quâavec des maux ; mages pleins dâimages, voyants chargĂ©s dâesprit, mĂ©diums en Ă©quilibre instable entre deux mondes, pour faire du trois, en prophĂštes et mystiques, comme Michel de Notre-Dame, Ă©crivant dans la langue des Anges ou des Oiseaux, ces langues Ă©sotĂ©riques, symboliques, qui voilĂ©es, permettent de dire le rĂ©el tout en Ă©chappant aux foudres des canonistes. « Fez comme a LĂźdje, lĂšyiz ploĂ»re « (faites comme Ă LiĂšge, laissez pleuvoir !), ou « Pâet bien qu'oui, p'et bien que non »; Entre questions de LiĂ©geois et rĂ©ponses de Normand, Charlemagne et Guillaume le ConquĂ©rant, la Manche et la Meuse, restez tranquille et laissez passer la bourrasque, les mots sâĂ©criront dâeux-mĂȘmes sur nos pierres tombales. Jeux des pulsions et des impulsions, des dĂ©sirs contraires, qui sont toujours dons, dualitĂ©s instinctives, tiraillements..., depuis trois milliards dâannĂ©es et des poussiĂšres dâĂ©toiles, la vie joue le jeu de la vie, crĂ©ant lavis Ă grand renfort dâeaux riches en incertitudes, lĂ oĂč lâexistence fait ses ablutions. Les vivants sont des ĂȘtres de chair Ă dĂ©sirer, et dans notre virtuelle condition dâapprenti, on reste toujours en manque ! Dans ce pauvre corps dâhumanitĂ©, il reste toujours quelque chose Ă quitter : nos pays, nos amis, parents, rĂ©fĂ©rences, croyances, Ă©vidences ⊠Pour entrer en cette terre promise, promised land Ă jamais acquis mais toujours Ă accueillir, c'est-Ă -dire Ă conquĂ©rir « « sur soi-mĂȘme », il nous faudra encore et toujours lĂącher prise, car la liste des certitudes Ă abandonner est grande, au fil du chemin, aussi longue que sont nombreux les voies,les Ă©chelons et les anges des rĂȘves de Jacob. Et si « humance » venait dâhumain, comme on parle dâhumeurs, de marques Ă fleurs de chemins, de pensĂ©es et dâhumus sur des chaussĂ©es de chair. Je serais dâhumeur et tu serais lâhumus, nous ferions le chemin lâun vers lâautre, jusquâĂ ce que nos faces se rencontrent ; de bouche Ă oreille nous parlerions de nous, et plus si tu le veux, nous articulerons nos corps, tu serais mon souffle et je serais ton souffleur, je serais ma propre origine et tu serais ma fin, une simple rougeur, une traĂźnĂ©e sur ta peau pour signifier mon passage, tu serais ma tranchĂ©e, lâabri de mes vieux os et je serais un greffon dans lâespace de ton temps, un lieu de passage pour transvaser, transvider, transporter, transsuder et saigner jusquâaux encres, les mots, la sĂšve, le lie de la vie. Tu serais lâitinĂ©raire Ă travers nos membres, pour que je devienne « itinĂ©rance », je serais le nomade en tes voies foraines et tes forĂȘts de mĂ©taphores, tu me ferais signe et je te dirais symbole, pour quâensemble nous puissions transhumer vers des montagnes plus sereines. Et si le mot « Humain » venait de la racine « dĂ©chirure », je serais lâun des bords face Ă lâAutre, le Tu, parce que tout homme qui dĂ©sire tĂ©moigner de la vĂ©ritĂ© est un Ă©cartelĂ©, triplement dĂ©chirĂ© entre la chair, la lettre et lâesprit. Je serais ton phrasĂ© et tu seras mon rythme, mon corps Ă corps perdu pour la prouesse et la promesse, lâinspiration et lâinspiration ; je serais la quĂȘte et toi lâabsolue, je serais pauvre et toi le riche qui tend la main et qui donne lâesprit ; je serais virtuel et toi si rĂ©el que lâon ne pourrait tâatteindre que par les traverses de la mĂ©taphore, Ă grand renfort de mots, de gammes, de mouvements et de couleurs. Tu nâaurais dâĂ©gal que les dieux, et moi, que mon rĂ©alisme cru, nu et vif, pour explorer avec mes entre-deux tes Antres Divins. Quand la main montera au front, je me ferais penseur, graveur et danseur aussi, pour dĂ©vider le fil rouge tissĂ© de veines bleues, pour Ă©vider ou dĂ©masquer lâĂ©vidence trompeuse. Quand lâencre montera Ă la plume et la larme Ă lâĆil, je serais Ă©chinĂ© bĂąbord et labourĂ© tribord, dĂ©chirĂ© d'abord Ă l'intĂ©rieur de moi-mĂȘme et dĂ©chirĂ© ensuite entre Toi et moi, par cet infĂąme abĂźme qui nous sĂ©pare, Toi LESIVRAI Moi LESIPAUVRE, toi qui es la lumiĂšre et moi qui trace tant dâombres, toi le verbe de vĂ©ritĂ© et moi qui tĂ©moigne de ce monde qui ne veut pas recevoir ton tĂ©moignage. (âŠ) |
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