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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2012-09-05 | [This text should be read in francais] |
Si jamais un jour d’été
Au milieu d’un champ de blé Vous vous retrouviez Seul Avec les bêtes et le soleil Seul Avec votre corps qui vous émerveille Et que le jour couchant touchait votre cœur Lui montrant tous ses penchants Vous disant quel moment de votre Vie dans le futur allait pour vous Devenir la quête de votre destin Que feriez-vous alors Seul dans le bois Quelles pensées s’élèveraient devant vos yeux d’esprit Devant votre conscience qui choisit Qui existe vous n’êtes pas que réaction Vous êtes choix aussi Et construction C’est de la philosophie de salon Je n’ai pas à vous rappeler que Vous êtes les maîtres de vos destinées De toute façon qu’est-ce que ça peut vous faire Que le ciel et l’enfer soient dans vos yeux sur terre Vous n’êtes pas scientifiques Vous êtes au premier niveau Celui qui vous nivèle au niveau des caniveaux Avec les rats et divers animaux Élevez-vous c’est mon exhortation Regardez ailleurs que sur votre écran Je suis prophétique ce soir Je dis ce que je vois est grand Je vois les hommes amicaux Et aucun d’eux n’est étrange Aucun d’eux n’est l’étranger Et je vois l’art la musique la poésie Trôner au sommet comme la ressource Inépuisable et accessible sous une forme Ouverte d’esprit L’art est toujours bon cessons les débats C’est celui qui voit ou qui lit qui choisit son chemin Je n’ai pas à dire les censures subies et les tabous mal-aisants Qui peuplent le monde inconsciemment Il faut réfléchir à soi pour pouvoir recevoir le monde Entier les bras ouvert comme Jésus les idoles humaines Les idoles humaines ne sont pas le chemin seulement Le partage est l’important Il faut partager tout ce qui se possède Est désormais à l’autre comme tout ce que l’autre possède Je vois la Joie grande qui attend ceux qui réfléchissent comme moi Je souhaite à tous la gloire de leur vie commune Et que plus jamais les limites de nos propres têtes Nous désunissent comme la boisson dans les fêtes Je veux que mes mains soient celles de chacun Et que le devoir commun soit accompli avec ferveur Pour parvenir à l’état ensemble De l’homme accompli confiant avec ses semblables Qui ne baisse les yeux que pour rire Et qui fait face au meilleur comme au pire Je veux voir les sourires Je rêve en couleur et ce rêve veut devenir réalité La révolte commence mes amis La révolte est commencée Que personne ne garde les yeux rivés sur lui-même Et seulement sur lui et qu’il s’éclaire aussi bien à la lumière De ce qu’il pourra rencontrer Comme si le monde ne pouvait pas comporter Sa partie d’imprévue et de découvertes Qui montrent des pensées imprimées à l’encre vinaigre Le feu de l’autre qui révèle les empreintes présentes Et qui jusque-là demeuraient inconscientes C’est la poésie réelle d’un jeune homme Qui sent que ses mots si véritablement ressentis pourraient Donner le résultat que dans sa tête il voit De femmes et d’hommes enfin libres par l’art Et non par l’argent De femmes et d’hommes qui sont nobles et n’ont plus peur Qui vivent aussi bellement que les fleurs Écrivant la poésie de chaque jour du bout de leurs traits d’esprits Fiers comme les soldats bien équipés remportant la bataille Puissant comme les seigneurs qui traînent les nations Comme les chiens aux traîneaux à leurs tailles Les vrais les puissants ceux en qui le peuple Se sent confiant Voyez-vous la confiance est une chose Que l’on néglige aujourd’hui On veut toujours avoir confiance en soi mais On ne pense jamais qu’il est aussi important d’obtenir la confiance De l’autre On se dit que c’est seulement pour nourrir notre propre conscience Et en un quelque sens nous avons raison Mais en même temps je crois savoir que Ce n’est pas la seule chose qu’il y ait Et que des liens occultes inexplicables Font que de se donner entièrement à quelqu’un Implique de le recevoir complètement lui aussi Ainsi donc il faut s’assurer que cette personne Possède en nous une foi inaltérable Ainsi naitra l’amitié réelle Par la confiance et l’ouverture à la confiance Parce que tout le monde cherche où déposer Sa semence mais il faut encore que la terre Soit apte à supporter cette semence Qu’elle démontre sa capacité à utiliser ce qu’elle A pour produire un fruit nouveau C’est là la différence c’est là l’attitude qu’il faut avoir Je suis sérieux Je crois que le monde idéal est une question d’attitude avant tout Et que tout le reste, économie etc. Dépend de cette attitude, est la résonance de cette attitude avant tout Comment les communistes auraient-ils pu réussir dans un climat capitaliste Ce n’était pas le temps Il fallait vraiment avoir de l’avance conscience Sur les autres pour se rendre jusque là Je veux dire que les véritables communistes n’ont pas besoin D’un système gouvernemental pour fonctionner Les choses naturellement devraient fonctionner Pas comme ce qu’on a maintenant Je suis venu pour ajuster ce monde Avec mes mains de niveau Je suis venu pour ajuster ce monde Mes mots doivent vous ajuster Vous devez comprendre mon idée Mon idée je ne peux que vous la faire supposer Vous pouvez parler à l’étranger il n’existe plus Concentrez-vous sur vos sentiments Ne les négligez pas Ils sont ceux qui vont vous guider sur les chemins les plus exaltants Le corps ne vous ment pas parce qu’il veut vous faire vivre mieux Mais si vous mentez à votre corps comment Comment voulez-vous aller plus loin VIVE LA SEXUALITÉ VIVE LA SPONTANÉITÉ VIVE LES DAUPHINS Si intelligents ces mammifères VIVE L’HUMOUR VIVE L’IMAGINATION Vive tous les jeux qui sont l’excitation de l’âme L’amour l’amitié et tout ce qui éveille une flamme C’est ce que l’on doit rechercher avant tout La flamme qui brûle les jours En flamboiement de joie émanant Sur le monde entier pour toujours Les romantiques avec leurs dépressions amoureuses Sont beaux Les surréalistes avec leurs révoltes Maniaques idéaux voilà la révolte qui vient Vous prendre par les couilles Que faire VIVE LES SURRÉALISTES VIVE LE JAZZ Les expérimentations de l’esprit Sont une source de plaisir et de Développement de l’esprit Dans des voies jusqu’à maintenant Ignorées par la plèbe OUI LA PLÈBE ILS EXISTENT Ils ne veulent rien voir ni entendre Ils sont seuls dans leur salon et regardent Les élections sans comprendre Le spectacle de la vie en passivité Leur convient Où ils y croient mais seraient capable De tellement plus Compte tenu du fait qu’on n’a qu’une vie Pour découvrir tout ce qu’on peut faire Et qu’après tout c’est ma seule porte de sortie Contre le nihilisme qui vient après la réduction de l’enfer Il faut écrire écrire sans cesse Voir la lune La lune ciel d’argent sur les prés Et le diocèse assemblé qui contemple muet Parmi les mouvements fluets De l’herbe un enfant Mort dort et s’endort plein de remords Il n’est pas question de dire qu’il est simplet Simplement le malaise est là Et l’archevêque qui s’éveille Pour la marche funèbre S’adresse à la lune comme à son coursier Et lui demande la facture et à se faire rembourser Cependant l’enfant renaît en lui et il se complaît D’une ivresse d’esprit et d’un peu de folie Voyez les amas de pensées s’amasser là -bas Comme le font les étoiles et les galaxies Les enfants autour de leurs meilleurs amis Et la même loi autour de toutes les vies Et l’archevêque sort de sa soutane sa vielle harpe Et ses notes comme les Holderlin de ce monde Touchent comme une sonde les cœurs De chaque homme sensible qui se montre La harpe pure des chansons venues de la nature Même de la vie Inexplicable chanson de tempo pur Pur venue du cœur pure comme éternité D’où viens-tu pour apparaître ainsi dans la clarté De la pensée qui dormait toujours en chacun Comme le laissent supposer les philosophies orientales Où es-tu un récital de métal propre à entraîner les chevaux Hors des étables ton mot résonne-t-il dans les sphères spatiales Dans l’espace intersidéral donnant la rime fatale À des enfants misérables dans une rue nommé Assasale Dans une ville sale où désert rime avec existence Je ne sais pas cette stance d’où elle provient Ni ce qui lui mettra un jour un frein Je ne sais pas d’où je viens Et le vent cette vieille comparaison si efficace M’emportera toujours là où ma voile tentera de le guider Il faut savoir être nuancé |
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