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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2012-09-07 | [This text should be read in francais] |
Le professeur, un vieux pédant,
Vêtu d’un vieux veston de laine, Veule, croulant, et excédant Vivement en mauvaise haleine Les prédateurs dans les bayous, Tire de sa poche son arme : Une craie couleur de la boue. Il dessine de fausses larmes ; Il met en mouvement odieux La bataille de fiers athées Qui, sur de vieux papiers, aux dieux, Écrivassent la vérité. Sa craie est une perspective : Comme quoi la vie, c’est très sérieux : Il faut suivre les directives De tous ces papiers pleins de vieux ! Évidemment, jamais, jamais ! Des mots imprimés sur la feuille, Ses yeux plus loin se lèveraient, Comme ses fesses de son fauteuil, Irrémédiablement coincées Par un néant de vanité: Le prof a cessé d’avancer. Ses lunettes de fer cerclées Ne sont pas une garantie Que son regard porte plus loin Que celui de ses apprentis, Qui sont les malheureux témoins D’une vie de bibliothèque. Les étudiants très emmerdés, Appelés australopithèques Par le prof qui est énervé À cause d’un assaut violent De papier mâché et d’effaces, Espérons, quand ils seront grands, Qu’ils ne seront pas de la race De ces vieux qui gâchent leur vie En préférant à l’expérience La foi salvatrice en l’avis D’auteurs de risibles romances !
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