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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2013-02-18 | [This text should be read in francais] | Submited by Guy Rancourt Lors, dans la nuit douce, ton ami reste éveillé, Empli de ta chaleur, de ton parfum encore, De ton regard, de tes cheveux, de tes baisers – ô minuit, Ô lune, ô étoile et brume azurine ! Mon rêve descend, abyssal, en toi, mon aimée, Comme dans la mer, la montagne, la cassure, Jaillissement des flots, bouffées d’écume, N’est soleil, racine, animal, Que pour être près de toi, Au plus près de toi. Loin de là , Saturne fait sa ronde, et la lune, je ne les vois, Ne vois que ton visage dans la pâleur des fleurs, En silence, je ris, en ivresse, je pleure, Le bonheur, la douleur n’est plus, Il n’y a que toi, que toi et moi, Plongés dans l’univers sans fond, dans la mer profonde, Nous nous y sommes perdus, Nous y mourons, nous y renaîtrons. (François Mathieu, Hermann Hesse, poète ou rien, Paris, Calmann-Lévy, 2012, pp. 288-289)
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