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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2014-10-18 | [This text should be read in francais] |
tard dans la soirée. feuilles. pas sur le trottoir. un éternel va-et-vient. recherches.
nos valises attendent. demain plusieurs trains que d’habitude s’en iront. l’odeur du gâteau fait maison se perd dans le son obsolète de l’orgue. des musiciens ambulants armés de casques boèmes tournent la manivelle rouillée: la vie en rose, jardins secrets il pleut. sur les avant-toits vieux les larmes construiesent pieusement leur lit. elles tombent puis dans mes paumes ouvertes comme pour une prière. je les saisis de mes mains comme si elles étaient des âmes égarées. je les embrasse. je les libère. la vapeur du thé de grenade appelle des souvenirs. mes pas contemplent le grand boulevard des solitudes. des parapluies de porphyre sentent le frémissement de la pluie dans les angoisses d’un pèlerin cheminant vers mecca on sent l’odeur des troncs humidifiés des arbres. dans leurs tréfonds la croûte dépouillée refléchit les cris du coeur. ils pleurent après la saison perdue. ils s’accrochent à mon épiderme. leur mal de vivre s’écroule en moi. nous respirons ensemble. nous survivons ensemble. j’écoute the sound of silence. je pense à toi. depuis un certain temps nos pluies tombent séparemment sur des toits qui ne se voient jamais. ni ne se sentent plus. si par hasard elles se rencontraient, pourraient-elles encore se reconnaître? les poches de mon pardessus des fantômes dépersonnalisés uniquement les traces d’une lettre d’amour en miniature préservant le rouge de la grenade séchée avant qu’elle soit cuite son jus glisse encore sur mes joues pâles l’ecorce amère du saule noir devient pour un instant douce j’en remplis mon front. je la garde pour la nuit qui va nous couvrir…
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