A quoi bon la guerre ?
Ne voyez-vous pas que l’autre est un frère ?
Pourquoi donc la violence ?
Acte barbare et sans semence

Partout dans les journaux
Tout n’est que guerres pour d’innommables idéaux
Vos valeurs si hautaines
Valent-elle plus que des vies humaines ?

Il est temps de changer les piles
De vos cœurs trop fébriles
Et d’ouvrir les yeux
Sur un monde qui pourrait être merveilleux

Une seule vie sur cette terre
M’est plus précieuse que toutes vos mines aurifère
Voir le sourire d’un ami
Donne son sens à ma vie

Mais vous, pauvres horlogers
Vous ne savez que compter et calculer
Aussi libres vous êtes
Que les aiguilles d’une pendulette

Apprenez qu’il est des choses
Qui ne défendent aucune cause
Offrant leurs largesse à ceux qui en veulent
Même les êtres les plus seuls

Des choses qui ne peuvent être acheté
Qu’avec de la vraie amitié
Des choses enfin qui ne s’occupent en rien
Des beaux discours et du baratin

Et ces trésors inestimables
A jamais renouvelables
Vous attendent vous aussi
Pour peu que vous en ayez envie

Laissez donc vos préjugés
Tout ce qui vous empêche d’avancer
Vos fiches de payes, votre argent
Regardez donc les autres différemment

Il faut tout effacé
Pour ne seulement garder
Que les bases solides
Les sentiments profonds, seuls à être valides

Et puis patiemment
Petit à petit, et en prenant le temps
De vraiment réfléchir
Sur la valeur de l’autre, tout reconstruire

Mais sans se presser
Prendre le temps de tout peser
Nul édifice n’est complet
Alors que le peu que l’on ait fait
Soit au moins le plus parfait

Et même quand sonnera la dernière heure
Quand viendra le temps d’achever ce labeur
Mettre encore une dernière pierre à l’ouvrage
Et puis signer avant de partir pour un long voyage