agonia
english

v3
 

Agonia.Net | Policy | Mission Contact | Participate
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Article Communities Contest Essay Multimedia Personals Poetry Press Prose _QUOTE Screenplay Special

Poezii Românesti - Romanian Poetry

poezii


 


Texts by the same author


Translations of this text
0

 Members comments


print e-mail
Views: 2140 .



Souvenirs d’un bordel byzantin
poetry [ ]

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
by [parffy ]

2004-07-18  | [This text should be read in francais]  

Literary Translation - Translations of classic and original poetry and other materialsThis text is a follow-up  | 




Souvenirs d’un bordel byzantin


Chasse aux phalanges

C’est par mon corps abandonné
que je m’en irai, à la chasse aux phalanges
pour toi,
tout en changeant en une obscurité insensible,

jusqu’ à cet endroit les vers poussent
leur danse dans la mémoire,
la solitude hante, sans réponse, mon ange,

la montagne descend par mes veines,
la conscience rompt le pain dans un faux pis,
au – dessus du carton,

partout c’est la guerre,
des cloches tintent dans le vide,
dans le sommeil à tête sinistre
avec des milliers de paupières.

De mon médius
je refuse à la sérénité
un an de plus dans un cri de résignation

le mur est un prétexte pour les justes,
la paix est à ceux qui pardonnent.

Je dois arriver le premier,
dans la fente de la langue
la nuit couve le blanc des yeux.

Le chagrin de te savoir heureuse me suffit.

Dans l’étroite odeur du silence
je vais nourrir les oiseaux d’un destin de folle,

jusqu ‘ici,
jusqu ‘ici les temples s’écroulent
de trop d’amour.

Dans le corps abandonné il y a de la place pour chacun.







Souvenirs d’un bordel byzantin

L’absurde a accouché entre ses seins,
j’essayai d’ouvrir l’oeil noir,
des oiseaux inimaginables portaient dans leur bec
des morceaux arrachés à une âme cassante.

Je te dis, avec la même tristesse:
mon crâne est pour moi
la chose la plus palpable.

J’ allais englober en apocryphe
la langue âpre des vaches de Jéricho.

Voilà le signe de ces instants de la peau.

Au bout stérile de dimanche
il y a une femme au coeur gigantesque,

sur elle, il neige comme en Russie
chaque fois que le ciel
s’ouvre ailleurs.

La nuit à trente têtes
a laissé tomber son bras de sépia
au milieu de ces paroles,

un adultére à venir.

Encore un ange est de retour
sur l’échine,
à se bourrer de moelle,
de minces brins de plasma.

Avec la même tristesse je te dis:
des cathédrales de feuilles
me sont restées vierges,
ses lèvres sur les miennes,
des poches bleues sous les yeux,
des jours sans corps
et du byzance.

Sur la place entourée de la ville
l’enfant au sang d’un atlante
expectorait utérus après utérus.

Je voulais endurer comme un chrétien orthodoxe
la mort de cette fin de millénaire.
D’un pas en amont de Dieu
on avait changé de pays
un matin cloné.

Je me suis fait payer les étoiles,
sans que personne me voie comme esclave de la névrose,
j’imitais en absence
l’ombre d’un bordel,

delirium tremens,
delirium
serpentant,
une colonie de baisers de mort
de beaucoup de morts
et la folie de ce temps – là
et les mains et les pieds des mains

implacable,
gastrique, précis.

Dans le ventre l’enfant rêve
de la réconciliaton avec soi.

Pour chacun d’entre nous
la cloche avait tinté plus doucement
au – delà du pouvoir de la mort,
on tirait ses paupières toujours plus bas,
de tous nos tympans on faisait un plus grand
pour nous entendre appeler par le nom.

J’arrive, maman, tel un museau humide
et des haras de moi
écrasent sous leurs sabots
le sortilège.

Je t’apporterai
plein de sacs de midis et d’absence
et cinq millions de signes gothiques.

Je t’ai cherché dans les miroirs tournoyant
à côté des clowns de la fausse croisade
des Jésus sans figure
issus douloureusement du ventre
pourtant la même croix sur l’épaule,
ayant le même corps frêle.

Avec la même tristesse je te dis :

donne – moi un remède pour les cordes du violon,
fais – moi têter tes doigts,
cache – moi dans le ventre
et laisse – moi y pleurer,
chaque fois je prends tes formes
je suis puni par le dieu.

De vieilles sorcières respirent
au – dessus des fleurs idiotes d’automne,

entre la peau et les écailles c’est écrit :

je vais hurler comme le cimetière
au – dessus de tes rêves.

C’est alors que le jour se lèvera pour me regarder
pendant que de mes dents j’ arrachais les membres des poupées
et que je cousais leurs lèvres avec du fil de fer.

Dans les lasso de cette triade
le temps cohorte compte ses morts,

je vais tamiser par mes paumes
le ciel tombé exprès,

je crains les hérésies,
je crains le jour où l’on ne prononcera plus
ton nom.

Tu restes la créature ayant pleuré
par l’oeil Hérode.

Tu peux venir nous toucher
de ta résignation
ont poussé des êtres exsangues
et les morts peuvent danser,
dans leurs vitraux sans fin,

ce qui nous sépare c’est le souvenir d’un bordel byzantin,
le pari entre une pute et un chien.

Dans ce coin du monde
on peut vieillir jusqu’au – delà de la mort.



TH

Enuma elish –
les vers dissolvaient le temps,
dans la vapeur étrange du matin
je me lavais
les mains pleines de pourriture
et je maudissais nuit après nuit
la sphère innocente.

J’ai trouvé mon abri
dans un utérus brûlant et limité,
dans tes draps misérables

où toi, TH, tu m’avais promis
des millions de bébés,

du sang blanc et de la salive de dieu
entre tes cuisses
primitivement bâties,
je pourrais écrire avec des cunéiformes
des pages et des pages
rien qu’ au sujet de ma folie

et rien qu’en t’embrassant
trop de fois
sans aucune raison

je comprendrai sans espoir
l’infame solitude.

Trop de fois
j’ai fendu en toi
ciel et terre,
quelque chose d’immense
tel une rétine séduisante
tuméfiée – enuma elish,

des crânes et des utérus jaunes
déchirés, géants
vissés dans les yeux,

mes bien – aimées s’embrassant bruyamment
et toi, TH, tristesse
incessante tristesse, absurde tristesse,

je me rappelle l’uranium
pulsé dans l’artère
béatitude et horreur
morceaux de mémoire
tatoués en cunéiformes
entre deux battements du coeur,

des espaces vastes, paresseux, parfumés,
le temps incapable de mourir dans la cathédrale,
les neurones vivants de la destruction
claustrophobes, impersonnels
avortés sur les marches,

enuma elish –
les pieds marchent
sur une âme de bébé.



La malédiction de la déesse NYX

Les gens ont lutté alors
pour chaque bison qui sortait de la parois,
le temps était devenu une église,
l’église arche,
les saints disparaissaient un à un
sans douleur, indescriptiblement
après chaque jeûne,
les icônes ôtèrent leurs habits d’argent,
les oiseaux jetaient leurs becs
en même temps que leur langue
seuls nous, mon amours, nous fumions
la liberté de Zarathoustra,

le ciseau arrachait la vraie face
où, seul, je me promenais
les pieds attachés par les chaines de la nuit,

toi, tu avais perdu tes cheveux
entre les mains du sculpteur,
par pitié ou sans pitié
la guerre a éclaté
dans une pierre d’onix

et le chant a changé en cendre,
mais ma voix était plus forte,
même si je murmurais à ton oreille
et l’herbe de la vanité
poussait sur le corps.

Demain, la lumière de celui assassiné par l’étonnement
peut être un morceau d’ argile.

Sur le pavé, moins de morts que dans l’âme
dans une guerre seulement pour nous, mon amour,
je regardais la solitude
comme une idole de cosse
volée sur la poume d’un manchot.

Le monde n’avait plus rien à partager.

Sur les cornes d’absinthe
le silence des invulnérables
et ta trace roulée sur des caresses
dans le creuset de la mort
j’écrasais mon poème,
dans l’oeil de poisson je cherchais.

Elle m’a maudit, la déesse,
le chemin peint sur la tête voyante,
la montagne témoin, la montagne impitoyable,
elle compte avec parcimonie
la durée de mon dédoublement,
un infini comblé et triste.

Ils tiraient
et les balles sentaient le soufre
des ailes de papillons
dans l’immense soif sale
une obscurité bicéphale
perdue dans ton rêve, ma fille,
pour un faux roi
et un royaume sans relief.

Je ne crois pas aux démons
et je mens à autrui,
sur mon pain je beurre une autre guerre
et ma priére, je la jette dans l’ocre.

Je ne peins plus de bisons.
La jeunesse, boumerang pourri.



Le désir de la Mariée d’enfanter d’un millier de bibles

Le train était parti le ventre en l’air,
les saints étaient indignés
en voyant les roues qui faisaient tourner le ciel
à leur propre recherche

sur une voie enfoncée,
je mangeais des étoiles dans un sac vert en plastique,
il tombait une pluie monotone
lorsque le conducteur annonça l’arrêt suivant
dans une coquille d’escargot,

quelqu’un avait fondé la fabrique à broyer du verre
au coin de mes lévres
pour que je ne puisse plus casser des miroirs dans le temple,

jadis je portais en moi
un sac de clous
et une échelle en journaux,

j’attendais les gouttes de chlore dans la nuit,
dehors il pleuvait des mailles de chaîne,

la femme qui sentait le musc
me voulait plus inconnu qu’une mouche
prise dans l’ambre.
J’ étais alors argile et sel, plaie au dos de la mort,
rue qui portait aux oreilles du bois de cercueil.

Il me fallait venger
le désir de la mariée d’enfanter mille bibles.

Au ventre du corbillard
la voix du fou – putain m’a tinté étourdie,
la mort était aveugle et courait pour de bon
mi – lapin, mi – femme,
personne n’etait mort à cause du néant,


tu étais tellement pure
ce matin – là les croque – mort
n’avaient pas porté serment,
on s’ était tatoué en violet.

entre le sang et ma montre de poche,
elle m’avait aimé en vitesse, sans foi
là où les popes travestis en cyclopes
philosophaient sur le vendredi saint,

cet animal muet s’était sacrifié
avec la corde ou pend le blanc du demain, mais
le train me faisait tourner sans arrêt.

J’ ai jeté le sou au mendiant décidé
dans le creux du coeur
pour en faire jaillir la soif de mon doigt,
écharpe agacée
au – delà de la charrette des nourrissons,

l’oeil du fou – putain et
le désir de la mariée d’enfanter mille bibles.

Laissez – moi frapper la mort
droit dans l’émail du crucifiement,
donnez – moi mille fréres pour enterrer,
pour déterrer des secondes,

laissez – moi frapper la mort
jè vais bien frapper,
trouvez – moi sept dieux,
sept vieux clous trempés au sang,
l’ huile sacrée
et personne ne saura
ou s’endort ma peur,

laissez – moi frapper la mort
avant que mes yeux n’accouchent
de cimetières d’éléphants,

sur une croix de fer l’homme retourne ensemble

laissez – moi frapper la mort
et personne ne le saura.

Les chevaux s’étaient mutilés de façon traître et cubiste,
ils nous avaient foulés sous leurs sabots
chaque fois que l’on faisait l’amour
dans notre coin obscure et pauvre,
les chevaux des mauvaises nuits
que nous avons nourris d’encens et de tabac
sont sortis dans le monde violents, enrayés
en guise d’enfant

où sont mes ciseaux à sculpter ma passion:
dans les serpents qui s’accouplent
dans l’ amphore du matin
à l’endroit de passage par les os;
que les ailes de l’oiseau Kiwi
battent pour moi la cloche du pardon,

là où sommeillent les saints,
là où pleure le fou – putain.

Dans l’ergot de ce coq
il y a un silence de monastère accouché,
pas de klaxons, pas de cloches, pas de voix,
les chiens m’aboient pas
personne ne pousse dans les chars de lutte,
seul un lièvre lime ses dents
tout en se rêvant mammouth.

Je ne pouvais lui dire que des banalités,
je rêvais d’attraper le cheval blanc,
l’image nerveuse des anges.

Je regardais le numéro de striptease
de la fourmi carnivore
sur la rétine du triangle d’en face,
lorsque tu es sortie – icône folle
aimant les dieux
au pas de fauve affamé
de coeur gros,

tabac et judas
sur les tempes de l’amour ensorcelés.

Je t’ai connue
le matin des vaches folles,
tu étais voie de tram entre deux pique – niques,
je t’ai réveillée
avec la morsure perfide du serpent,
tu as ouvert les yeux,
les paupières telles une circoncision,

tu as ouvert les autres yeux,
Charon attend dans le creux du signe,
l’incompris reste à droite perverse,
je t’ai peint mutilé
dans la remise à l’horizontale,

à ma table
la lumiére croasse en tremblant de soif,
jè t’ai bu telle que tu coulais,
ce matin – là était brûlant,
son tympan était humide
et je t’entendais.

Les corbeaux baissèrent leur regard
en fécondant la solitude
-ça sent la pierre et les fleurs,
déplie mes ailes
je veux gémir après les ébats –
et j’arrachais famélique des morceaux d’équinoxe

avec une prière inverse
la mort en chemise de force
nue et enterrée dans une pomme
presque vierge.

Je repeignais la mort sur le mur du monastère,
en me souvenant de toi
comme d’un ulcére ayant des lèvres
tu sentais le lys et les pleurs d’un bébé,

je pouvais me vendre au hasard
ayant ton soulier rouge suspendu à mon cou,
je pouvais tisser ma toile de sac
heureux dans la chaleur jaillie avant terme
la lumière te désire comme une parure,
abdomen au reflux,
j’avais besoin de ta faute
avant de naître.

Dans ma paume le mur s’était dressé,
je baisais selon le rituel chaque pierre
qui accouchait dans des graines de raisin,
par chaque coup je cherchais à briser
l’inertie du vide dans le mur,

le temps de ma liberté était venu,
une tornade d’insoumission,
libere et barbare travesti en ébène.

Dans le trou de mes semelles
je portais des cohortes de pestiférés,
lorsque les serviteurs de la mort avaient ouvert la porte
dans de la mie de pain
au bord de la main absente.

Le temps gestant bruissait dans ma peau,
les briques avaient collé l’une à l’autre,
l’autre coeur battait cassant la fondation du mur.

Il me fallait venger
le désir de la mariée d’enfanter mille bibles.

J’avais trouvé la coquille
avant de descendre dans l’écorce du temple
pour regarder la naissance du serpent
avec une autre paire d’yeux,
jè frémissais de tant de vie
avec chaque éclat de verre
et j’embrassais l’automne veuf,

mais le train m’emmenait toujours plus loin.

Le lièvren s’était niché dans les talons de l’esprit,
la guillotine avait tranché en rouge cardinal
la montagne en chiffon

et personne n’avait compris pourquoi
le bourreau s’était enfui dans le lagon de clous,

de toute la banlieue il ne restait plus
que l’arc de triomphe,
les dictateurs étaient morts
fusillés avec des âmes aveugles,
c’était le temps des chercheurs de fossiles
dans le grand vide la soif du fou – putain,
dernier désir avant la pendaison.

Le serpent cache dans son ventre
un synode de prêtres somnambules.

Il pleuvait sur la virilité de la mort,
il pleuvait des gémissements et du nectaire,
les vaches du dieu Apis déplacées
au seuil de la fabrique à broyer du verre
grasses et blondes
comme elle l’avait été jadis,

la bien – aimée que je grandais dans dans de fausses mailles
ma Laponie de rêve,
tintement décidé en attelles derrière la nuque,
une femme comme des ciseaux entre deux messes du soir,
un Freud aux oreilles jaunes,

ton absence.

De la clepsydre du grand égaré
vient une essence de flûte,

durant les jours de la genèse personne ne saura
rien de personne,
le fou – putain plantait des cathédrales,
dans le ventre de la mort,
dans la mer de lait mille têtes chastes.

Je cherchais l’immobile d’au – delà de personne.

Dans cette lettre
les signes graphiques doivent rester vierges.
Mon Dieu !
Des troupeaux de lumière extasiant les vivants et les morts
des milliards d’anges plébéiens,
Mon Dieu,
c’est moi qui enfanterai à sa place mille bibles.




Les mâchoires du smog


Temps exhumé
danse arabe avec des bus britanniques,
rassasiement par la plainte,
le fou condamné à répéter
des solitudes arbitraires,

dans une coupe organique
des oreilles liquides,
des sentiments.

Une pute s’est prostituée en apparence.

Les mâchoires du smog
harcèlent, percent, isolent
des gens, des chiens, la mémoire.

La porte s’ouvre,
un dieu de carbone baise vulgairement
mon impuissance.

La parole est obligée à venger
la procession des sages.

Cri bref,
moitiés symboliques d’éternité,
l’empreinte d’un papillon
converti dans l’immédiat.

Le nourrisson rêve
de l’héritage d’une mort virtuelle,
quitte l’image plangée
dans la mort, dans la confusion,

Le clôné va recevoir sous la peau
des vitraux illimités.

Le chemin continue
là où le soleil ne brille pas.

Le nouvel ermite,
la souffrance du refus,
extase euthanasique
l’image d’un signe gothique
systématiquement exposé.



Miroirs tournants

Indécis, le corps
tournant dans la séduction,
lumière propre, occulte
d’aucune couleur,

ascése dans l’oeil
interminable
réflexion vivante
de la limitation, de la lamentation
d’un destin violent,

la couleur de fond élevée au – dessus de l’idée
la trace d’un martyre par oxydation,
le fondement d’un son
défloré,

mes accessoires de théâtre incomplets,
le geste de mimer le monde
comme une putain sentimentale

le corps d’une naissance
repeinte de façon obsedante,
l’Image d’un créateur impulsif
la volonté d’aimer
par des miroirs tournants.


Si près


Les roues tournent dans les yeux du fou
sur des kilométres et des kilométres
à n’en plus finir,

un cheval rouge et un printemps plus petit
passeront à côté et toi
tu m’oublieras.


Des mondes d’absinthe

Je recrée
avec une impatience déprimante
une dimension impropre,
moyennant
l’exode
d’un soi dans un autre soi.

Aveuglante,
la torche de la solitude.

Je reste encore
voyageur dans des mondes d’absinthe
envoûtant,
incité
dans ma propre putréfaction.


.  | index










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii Home of Literature, Poetry and Culture. Write and enjoy articles, essays, prose, classic poetry and contests. poezii
poezii
poezii  Search  Agonia.Net  

Reproduction of any materials without our permission is strictly prohibited.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net

E-mail | Privacy and publication policy

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites!