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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2024-11-22 | [This text should be read in francais] | Illustration : Homo Connectus ( novembre 2022) Le Merveilleux Imposteur L'existence, tel que nous la percevons, oscille depuis toujours entre deux pôles : 99,9 % d'un invisible qui nous échappe totalement, celui d'un vide plein d'informations, et 0,1 % d'une matérialité apparente que nous maîtrisons en partie et qui par contre nous fascine totalement en répondant plus ou moins à nos attentes, nos désirs, nos envies et nos besoins. Mais ces apparences, celles de nos multiples réalités, ces merveilleux imposteurs, nous illusionnent et nous emprisonnent totalement. Ces apparences, ces formes et ces faits, ont depuis bien longtemps forgé notre regard, structuré nos croyances et façonné notre monde, je dirais même, depuis la nuit des temps. Pourtant, comme dans Macbeth ou le Magicien d’Oz, il y a toujours un imposteur derrière le rideau, une machinerie complexe qui nous berce de mirages et nous enrobe de douceurs. Ce que nous appelons « Homme » ou « Réalité » avec des majuscules n’est bien souvent qu'imposteurs et impostures. Comme dans le pays d’Oz, nous cheminons à travers des chemins d’illusions confortables, préférant des zones de certitudes à l’Inconnu, et les apparences de nos zones de confort au Réel, ce grand « R » qui échappe à toute saisie immédiate. Si la science moderne tend à démontrer que nous vivons complètement « conditionnés » et « programmés » dans une simulation, ou que la matière elle-même n’est qu’un jeu d’informations dans le vide quantique, pourquoi persistons-nous à accorder tant de crédit à nos pensées, à nos sens comme à nos structures sociales et à nos représentations ? C’est là le paradoxe et le piège des apparences. De génération en génération, nous savons pourtant que l’habit ne fait pas le moine, que l’hirondelle ne fait pas le printemps, et que les dehors ne disent rien du dedans. La surface agit comme un masque, dissimulant l’essence même des choses. De la même manière que les mouvements de la mer cachent ses abysses, ou que l’écorce des arbres ne révèle rien du jeu des racines. Notre regard extérieur est captif des apparences. Cette superficialité, exacerbée par l’éducation, les institutions, les médias, et tous les codes sociaux ou culturels, nous empêche de plonger dans l’intériorité où se trouve le véritable sens de la Vie, tout comme celui de la Nature et de l’existence même du Cosmos. Et d’une certaine manière, Dorothée et Alice, comme des héroïnes des mythes modernes, incarnent cette quête. En voyageant à travers des mondes pas plus étranges et chaotiques que le nôtre, elles ne cessent comme nous de se confronter aux miroirs déformants, aux absurdités de l’existence, et à la multitude des illusions et des non-sens. Au Pays des soi-disant magiciens et Reines de cœurs, elles ne cherchent qu’à échapper à cet univers trompeur, et à comprendre où est leur véritable place dans l’ordre cosmique. Ne sommes-nous pas, à leur image, en quête de notre propre « pays des merveilles » ? Ou de cette Île de la Vérité qui transcende toutes les apparences ? Vous et moi, en émoi, nous existons et voyageons dans un monde en trompe-l’œil. Notre réalité, comme celle des contes, est tout un monde de trompe-l’œil. Depuis des millénaires, nous avons paramétré notre existence autour de croyances limitantes : religieuses, scientifiques, culturelles et sociales. Et ces croyances sont pour nous tous, autant de programmes, ou de « logiciels » dont nous avons hérité sans même les remettre vraiment en question. Elles forment un cadre rassurant, mais restrictif, enfermant nos perceptions dans un cycle d’illusions et de mirages quotidiens qui pourtant ne cesse d’engendrer de fausses solutions comme elles génèrent nos crises et nos conflits. Pourtant, le vide quantique existe bien ! Ce réservoir d’informations et d’énergies sous-jacent à toute chose nous rappelle que la surface est trompeuse. Tout comme le temps et l’espace, que nous percevons comme causaux et linéaires, mais qui sont en réalité une « Matrice » bien plus complexe, éternelle et infinie, où le passé, le présent et l’avenir coexistent. Alors, pourquoi continuons-nous à prendre nos projections pour le Réel ? Pourquoi accorder tant d'importance à ce 00,1 % visible, alors que 99,9 % de l’univers nous échappe totalement ? Ouvrons les yeux pour un regard renouvelé Dorothée, Alice, et même les figures mystiques ou ceux qui ont vécu des expériences de mort imminente (EMI/NDE), tous nous rappellent qu’il existe une autre voie. Une voie où l’effondrement de nos croyances devient une opportunité de transformation. Une voie où nous cessons de prendre nos illusions pour la seule réalité, et où nous apprenons à percevoir le tréfonds de l’Être, derrière tous les rideaux et masques que peuvent porter les apparences. Il ne s’agit pas de fuir les apparences, mais de les « convertir » ou de les « transcender ». Comme dans les EMI/NDE qui ne sont pas seulement , comme les rationalistes pourraient le laisser croire, la conséquence de derniers sursauts cérébraux , mais qui sont plus encore des expériences d’ouvertures vers l’émergence d’une Vraie Vie. Des expériences fondatrices dans lesquelles il nous est donné de découvrir que tout ce que l’on pensait savoir est balayé par une expérience d’éternité. Oui, nous devons apprendre à dépasser notre "Somme" de savoir fragmenté et de croyances erronées pour entrer dans un rapport plus authentique avec le Réel. Le véritable courage réside dans cette transgression des apparences, dans la totale acceptation de l'invisible, comme « Source unique » de toutes les réalités (parapsychologiques ou parapsychiques , surnaturelles, paranormales ou spirituelles, Trans – personnelles …). Ce n’est qu’en quittant nos certitudes que nous pourrons entrevoir la Vérité grand V, à la vitesse grand R (celle du réel); une seule vérité qui ne se trouve ni dans nos pensées, ni dans nos dogmes, mais dans l’expérience directe de l’Être. En conclusion, on pourrait parler d’un éveil au-delà des apparences Les apparences, ce merveilleux imposteur n’est pas plus un ennemi que l’IA, mais un guide. Un compagnon de route qui a de multiples talents et potentiels, qui nous tire selon nos états d’âme, d’esprit ou de conscience ; ou qui nous pousse à questionner nos perceptions et représentations du monde, et à embrasser l’idée que le monde dit « visible » n’est que l’ombre d’un Autre, comme une porte vers une réalité plus vaste. C’est une merveilleuse imposture qui est toute une « aventure », un conte qui nous invite à changer nos lunettes, à abandonner nos conditionnements, et à nous éveiller à un regard plus profond, celui de l’intériorité et de l’unité. Ainsi, la vraie révolution n’est pas technologique, religieuse, culturelle, sociale ou politique ; elle est celle d’un Pèlerin de tous les possibles ; celle d’une révolution tout à la fois ontologique, intérieure ou spirituelle au sens le plus large . Comme l’imposture des mots, toute forme d’Imposture est une invitation à voir plus clair, un appel profond à réconcilier les sciences du visible avec celle de l’invisible, à concilier les apparences avec l’essence même des choses comme entre la matière et l’esprit … Pour enfin marcher ensemble sur le chemin d’une véritable Humanité, pleinement humaine, possible et réalisable. (…) HOMO CONNECTUS (extrait) |
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