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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-06-09 | [This text should be read in francais] | La déclaration de perte Dans l’espace béant d’un trou de mémoire Énorme carie taillée par les vents Dans la craie des falaises Pieds au mur où la vague se niche J’ai perdu mon sens de l’humour Un instant de distraction et il était parti Quittant la maison comme femme battue Partant à la dérive en quelques pertes sèches Comme on part un matin croyant bien revenir J’étais encore perdu dans mes noires pensées Quand l’humour est parti absorbé au papier Certains prétendent même que je l’ai égaré Pour m’en débarrasser comme un Petit Poucet au cœur de la forêt ! Avis de recherche Au moment de sa disparition Il portait un veston tout brodé de sourire Avec un pantalon tout lissé de soleil Un amour d’humour tout frisé et serein Une chemise nouée de dentelle d’étoiles Il était humour tendre sur la voile du temps Plaisantant de bons mots que l’on tire comme le vin Ou de traits de génie quand les vents vous taquinent En deux vers deux poèmes aux mauvais jours bouffons L’humour était bateau cabotant au grand large De mille cabrioles et de boutades d’eaux De drôles de fous rires et de reflux joyeux Coquillages tout farcis de méduses dorées Pour répondre par écho aux enfants sur la plage Mon état d’âme Comme l’arbre perd ses feuilles Et ses fleurs en automne J’ai du froid dans le dos Et quelques larmes à l’oeil Et sans sa bonne humeur Je me glace la moelle perdant courage Et l’intérêt de vivre sans l’humour en bagage Me quitte peu à peu comme le sang En déveine telle la perte d’un ami Qui vous voulait du bien Sans mon âme des grands jours Sans l’humour au grand jour Je perds mon innocence et ma confiance aussi Sans lui je suis un trou Du cœur au bord du gouffre Devenu comme tout creux Comme un oubli qui manque Morfondu par l’absence de sa bonne humeur Je suis dans le néant le plus sec qui soit Abattu par les banalités les plus grandes Depuis qu’il est parti au loin sans moi Je suis découragé au coin de l’ennui le plus large Devenu raisonnable au plus long de mon être Je pleure à chaudes lames ce petit chien perdu Au loin sans trompette ni collier aucuns Les regrets Que je regrette cette forme d’esprit vif Légère comme le vent aux bons nids des moulins Il ne faut pas perdre une minute Pour retrouver l’humour ! Je sanglote cette vision décalée du réel L’optimisme béat de ces jours de bonheur Cette façon d’avoir de l’amour à donner Qui fait tout l’humain au p’tit coin des malices J’ai perdu mon humeur de belles lumières Toute brossée d’aquarelles aux risées de la vie Même quand ça faisait mal au plus vif des chairs L’humour était mon corps pour construire des projets Les rumeurs se racontent d’âge en nage des histoires Et répondent sans cesse aux rires des marées Qui remontent à la charge leurs lots de souvenirs De marins capitaines tout rayonnants de joie Le bilan Le bonheur s’est perdu l’humour à disparu En ville et en campagne je le cherche en vain Son pas ne fait pas de bruit Sa main ne produit pas de vague Il est nu désœuvré Assoiffé de désir Son ombre ne laisse pas de trace Ses derniers rires Se perdant dans le brouillard Humour où es-tu ? À quoi joues-tu ? Si tu m’entends sourie-moi Le temps d’un soupir Si tu m’entends Soupire-moi L’instant bref d’un sourire
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