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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-08-02
| [This text should be read in francais] alors que je me tiens dans le noir je souffle dans la pipe en bois de rosier il est difficile de trouver dans la poussière de la calophilie exaspérante si dans la cuisine sur le dossier de la chaise glisse un serpent ou la large ceinture des jeans j’avance sur la faille qui sépare la vie de la mort le coeur du sang un lieu microscopique une tête d’épingle traversant l’entonnoir de l’oreille et roulée en mèches de cellulose tout comme le lin de la chemise du jeune paysan à la belle coiffure le poème a honte de la pauvreté du contraste je devrais parler du dialogue floral des signes du temps qui prend la forme de l’âme ou de ton regard de religieuse ravisée de tes épaules à la grande épine voûtée tout au moins du moule de ce nouveau-né bouddhiste mis au monde par sa mère dans une cloche d‘airain et dont les battements mesurent tes cheveux noirs « jusqu’à ce que la mort nous sépare» et sans mot dire nous sourions comme si nous savions déjà toutes les choses et sans mot dire celui de nous qui restera aimera pour tous les deux l’amour faisant son lit supporte son relent de caviar et de canal hollandais les nuits séchées dans ses os aux longues jambes blanches du rêve écartées comme celles d’un pont Traduction faite par Virginia Popescu d’après le poème de Liviu Ofileanu
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