agonia
english

v3
 

Agonia.Net | Policy | Mission Contact | Participate
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Article Communities Contest Essay Multimedia Personals Poetry Press Prose _QUOTE Screenplay Special

Poezii Românesti - Romanian Poetry

poezii


 


Texts by the same author


Translations of this text
0

 Members comments


print e-mail
Views: 655 .



Marcher…
poetry [ ]

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
by [gui ]

2022-07-15  | [This text should be read in francais]    | 



Marcher dans les champs
Pieds nus dans l’herbe mouillée
Siffloter un air ancien
Qui me rappelle ma lointaine Normandie
De mes ancêtres

Puis lever les yeux au ciel
Pour suivre la valse des cumulus
Sur cette vaste piste de danse bleutée
Poursuivre sa route au bout du monde
Au bout de sa vie
Au bout de ses rêves

Réciter quelques vers de Rimbaud
« Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue »

(…)

« Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d'amours splendides j'ai rêvées ! »

Et se taire pour n’écouter que le chant des oiseaux
Un pluvier kildir au loin et un goglu tout près
Pour me tenir compagnie
Une voix dans ma tête
Une petite voix qui me murmure :
-« Poète, m’as-tu oublié ?
Tu étais tout petit et tu jouais avec ta sœur Francine :
« Je me marie, je ne me marie pas… »
En effeuillant mes pétales. »
-Ma chère Marguerite, comment aurais-je pu t’oublier ?
Avec ton cœur doré et tes doigts blancs
Tu étais la Reine de toutes les fleurs des champs !
Tu trônais sur la tête de ma sœur
Qui s’en était confectionné une couronne !
Pareille à une Princesse
Il me semble la voir encore me tenant la main
Qui s’avance lentement parmi tes sœurs
En caressant votre doux feuillage.
Et que de fois n'ai-je point rêvé
D'être cette coccinelle ou ce papillon
Qui se pose sur la beauté de tes charmes ?

.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii Home of Literature, Poetry and Culture. Write and enjoy articles, essays, prose, classic poetry and contests. poezii
poezii
poezii  Search  Agonia.Net  

Reproduction of any materials without our permission is strictly prohibited.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net

E-mail | Privacy and publication policy

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites!